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JP 2022 - haut
Journées du Parimoine 2022 - Strasbourg
JP 2022 - Neustadt
Entrée du 5ème LIEU - Place du Château
Grande Ile et Neustadt - Strasbourg - Journées du Patrimoine
Grande Île et Neustadt / Patrimoine mondial de l'UNESCO / Strasbourg / pstumpf

Un grand merci à Gwenola  LE MENNE, médiatrice culturelle au 5ème LIEU et qui nous a fait une visite instructive et très complète.

Gwenola LE MENNE - médiatrice culturelle au 5ème LIEU

La médiation culturelle désigne le processus de mise en relation entre les sphères culturelle et sociale, la construction de nouveaux liens entre politique, culture et espace public. Elle chapeaute un vaste ensemble de pratiques, et vise ultimement à faire de chacun un acteur culturel.

La visite débute Place du Château. qui était

en - 12 ans avant Jésus-Christ, un camp romain.

 

Nous avons autour de cette place :

1.  La Cathédrale

  • il y avait une cathédrale protestante détruite par le feu en 1176​

  • la flèche de la cathédrale actuelle a été érigée en 1439.

2. Le Lycée Fustel de Coulanges

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Palais ROHAN / Strasbourg / pstumpf

3. Le Palais des Rohan

  • avec une façade riche en ornement

  • Rohan était le cousin germain du Roi et y a habité de 1731 à 1741

  • la Révolution française a réquisitionné le Palais de Rohan en 1789

  • actuellement, le palais abrite 3 muséees.

4. Le Musée de l'oeuvre Notre-Dame

  • qui est composé de 2 bâtiments :

  • Une partie avec une façade médiévale (fin 13ème siècle)

  • Une autre partie zvec une façade renaissance (16ème siècle)

  • Un jardin d'inspiration médiévale a été crée par Hans Haug

5. Le 5ème LIEU

Palais Rohan
Le 5ème LIEU à Strasbourg
Jardin d'inspiration médiévale - Hans Haug
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Musée de l'Oeuvre Notre-Dame

Place des Tripiers

Le 8 mars 1262, la ville de Strasbourg mène une bataille contre son évêque et fait le premier pas vers la République Libre de Strasbourg, grâce au chevalier Reinbold Liebenzeller.

A droite  -  Statue de Liebenzeller (bataille de Hausbergen en 1262)

Place Gutenberg

  • Gutenberg a crée l'imprimerie

  • Il a vécu 10 ans à Strasbourg

  • En 1604 il a cré le journal "Relations"

  • Un crieur était chargé de transmettre les discours et prêches de Geiler (culte protestant)

  • Université Jean Sturm à côté de l'église protestante Saint Thomas (qui est considérée comme la cathédrale protestante de Strasbourg).

Rue des Tonneliers
Place Gutenberg à Strasbourg
Chevalier Reinbold Liebenzeller/ Journées patrimoine 2022/ Grande Île et Neustadt/ Strasbourg

Combattez aujourd'hui avec courage et sans peur pour l'honneur de notre cité, pour perpétuer notre liberté et celle de nos enfants et de nos descendants.

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Rue de l'Epine

Rue des Tonneliers

  • Maison à pan de bois

  • Encorbellement

Quartier des Imprimeurs

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Reimbold LIEBENZELLER

Père de la République

de Strasbourg

8 mars 1262

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Façade de l'Hôtel de Ville - Place Broglie
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Place Broglie

Grande place qui permettait le marché des chevaux ainsi que des spectacles équestres.

C'est la raison pour laquelle les riches bourgeois se sont fait construire de grands immeubles en pierres de taille où ils pouvaient voir le spectacle.

L'Hôtel de ville appartenait à Hanau de Lichtenberg et est devenu en 1808 la Mairie.

Place Broglie
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Opéra du Rhin

 

La Construction s'étend de 1804 à 1821.

Le 10 septembre 1870, le bombardement prussien de Sttrasbourg détruit une grande partie du bâtiment.

Le théâtre est reconstruit selon les anciens plans et réutilisable dès 1873. L’édifice se présente tel qu’aujourd’hui, seule la façade arrière reçoit plus tard, en 1888, l’avant-corps circulaire situé à l’arrière du Théâtre C'est un théâtre napoléonien.

La Neustadt était le centre administratif et politique de la région qui englobait le Bas-Rhin, le Haut-Rhin

et la Moselle après 1870 et la défaite française.

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Monument pour les 2.000 ans de la ville de Strasbourg - Argentoratum

Crée par Tomy Ungerer                                                            Ci-dessous les photos de l'Aqueduc Janus

Aqueduc Janus - Tomi Ungerer

Situé à côté de l'Opéra de Strasbourg, l'Aqueduc Janus est une sculpture réalisée par l'artiste strasbourgeois Tomi Ungerer en 1988 pour le bimillénaire de la création de Strasbourg.

Au centre de l'aqueduc, à moitié dans l'eau de la fontaine, la tête du dieu Janus, pour illustrer la bipôlarité de Strasbourg, entre France et Allemagne.

À une centaine de mètres, on retrouve le musée Tomi Ungerer, dédié à l'œuvre de l'illustrateur. Tomi Ungerer est décédé le 9/02/2019 à l'âge de 87 ans.

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On passe sur la passerelle des Juifs pour arriver sur la Place de la République.

A une époque où les Juifs n'étaient pas acceptés par la France,

c'est par ce pont qu'ils sortaient le soir à 22 h, car à Strasbourg, ils étaient tolérés.

La Place de la République

Ancienne place impériale, cette place est la pièce maitresse de l'urbanisme du nouveau Strasbourg. Elle a été aménagée à partir de 1880. Construite pour être le nouveau centre politique et administratif de la ville, cette place ronde fait le trait d’union entre la Grande Île et la Neustadt. Elle abrite un parc et un ensemble monumental remarquable, dont notamment le Palais du Rhin.

Bâti dans l’objectif de servir de résidence à l’empereur, ce bâtiment monumental coiffé d’une coupole a connu ensuite divers usages, dont celui d’hôpital militaire. Il abrite depuis 1920 la Commission centrale pour la Navigation du Rhin, dont il tient son nom.


A l’est de la place, on pourra admirer la Bibliothèque nationale et universitaire, surmontée elle aussi d’une majestueuse coupole. Deuxième bibliothèque française en nombre de livres, elle dispose de plus de 3 millions de documents.
Juste à côté, on observera le Théâtre National de Strasbourg, ancien Landtag, palais de la diète d’Alsace-Lorraine.

Il y a aussi la Trésorerie et la Préfecture (anciens ministères du Reichstag - bâties entre 1907 et 1911.

Les Ginkgos Biloba offerts par l'empereur du Japon au Kaiser Guillaume II

sont plantés à la fin du 19ème siècle. (ci-dessous, photo que j'ai faite en mars 2013)

Ginkgos Biloba en fleurs - mars 2019
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Le Kaiserpalast - Palais Impérial
Palais Impérial / Kaiserpalast à Strasbourg

Une création urbaine

sans équivalent

Construite pour faire de Strasbourg une vitrine de la puissance prussienne, la Neustadt, se singularise par ses places grandioses, ses larges avenues aérées bordées d’arbres mais aussi par une alliance heureuse entre le monumental et un sens aigu du paysage. Elle est aujourd’hui classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Cet étonnant quartier post-haussmannien montre certaines extravagances architecturales, mêlant joyeusement la néo-Renaissance italienne, le néogothique et l’Art nouveau. Suite aux destructions de la Seconde Guerre Mondiale, il reste l’un des derniers témoignages de l’architecture allemande de la fin du XIXe siècle.

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La Neustadt

  • S'étend jusqu'à la gare au nord-ouest et jusqu'à l'Esplande au sud-est.

  • Palais impérial

  • Est devenu en 1950 le Palais du Rhin et abrite actuellement la DRAC.

La BNU

(Bibliothèque Nationale Universitaire)

  • Etait la 1ère en Allemagne

  • Actuellement la 2ème plus grande BNU en France (en nombre d'ouvrages)

Escalier intérieur de la BNU
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BNU de Strasbourg
BNU de Strasbourg
TNS de Strasbourg

Le TNS (Théatre National de Strasbourg)

Etait l'endroit où se réunissait le Conseil Régional à l'époque prussienne.

Façade du TNS

Monument aux Morts

De 1870 à 1918 tronait une statue équestre représentant Guillaume 1er. Actuellement il y a une madonne qui pleure  ses 2 enfants dénudés. 

L'un regarde vers la cathédrale (donc la France). L'autre vers la Neustadt (donc l'Allemagne).

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Monuments au Morts à Strasbourg
Détails de façades - Avenue de la Liberté - Strasbourg

L’Avenue de la Liberté

Axe du Pouvoir et du Savoir entre le Palais du Rhin et le Palais Universitaire, imposant bâtiment de style Renaissance italienne, cette longue avenue a été conçue comme des Champs Elysées strasbourgeois. Très large, les hôtels particuliers qu’elle abrite sont agrémentés de jardinets, transitions entre la maison et le trottoir. On y rencontre également le monumental Hôtel des Postes, de style néo-gothique.
Le bâtiment, avait abrité pendant plus d’un siècle la plus grande poste française en activité, est aujourd’hui en pleine mue. D’ambitieux travaux de rénovation s’y déroulent, avec l’objectif d’accueillir dès 2023, 100 logements, une résidence senior pour 84 seniors, une brasserie-restaurant, des bureaux, un parking souterrain de 127 places et… un bureau de poste.

Pour les plus anciens, c'est dans cette poste qu'à eu lieu - le 30 juin 1971 - le hold-up à 1 milliard d'anciens francs !

Détails de façades - Avenue de la Liberté - Strasbourg
Détails de façades - Avenue de la Liberté - Strasbourg
Détails de façades - Avenue de la Liberté - Strasbourg
Détails de façades - Avenue de la Liberté - Strasbourg
Détails de façades - Avenue de la Liberté - Strasbourg

On voit aussi le Dôme de la BNU (fait de verre et de fer)

Les bâtiments de l'époque prussienne sont imposants , car la pierre représente le pouvoir.

Rue Joffre (maison d'habitation)

A noter que Strasbourg comptait 90.000 habitants en 1870 et a triplé de surface et comptait 180.000 habitants en 1918.

 

Eglise protestante Saint Paul

  • C'était l'église de garnison 

  • Les entrées se faisaient par différentes portes (selon son grade dans l'armée)

 

Le Pont d'Auvergne

  • Il relie l'Aar à l'Ill.

  • il comporte 3 arceaux et il fallait que du Palais Impérial on puisse voir  l'Université

Université

  • Crée en 1872

  • En 1884 c'était la plus importante en Allemagne

  • Ont fréquenté cette université ;

  • le couple CURIE (Nobel de Médecine)

  • Goethe a vécu à Strasbourg en 1770 - 1771.

  • On retrouve tout autour de ce bâtiment néo-renaissance 36 statues de savants et scientifiques – majoritairement allemands.

  • Jardin botanique et Observatoire 

Bains Municipaux de Strasbourg
Eglise Saint Paul
Palais Universitaire de Strasbourg
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Située à la pointe de l’Ile-Sainte-Hélène, l’église protestante de garnison Saint-Paul compose avec l’Ill et ses berges un ensemble paysager remarquable.

Elle est bâtie entre 1892 et 1897 selon les plans de l’architecte Louis Muller.

De style néogothique rhénan inspiré de l’église Sainte-Élisabeth de Marbourg en Hesse (xiiie siècle), elle comprend deux flèches jumelles de 76 mètres de haut et une grande rose de 8 mètres de diamètre.

Eglise Saint Paul
Maison de Santé - architecte BEBLO - Strasbourg
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  • Bains Municipaux et Maison de Santé

 

  • ​Ce bâtiment, classé aux monuments historiques, a été construit entre 1904 et 1911 par l’architecte Fritz Beblo.

  • De style néo-classique et néo-baroque, cet ensemble balnéaire, unique en son genre, abrite deux piscines, des douches et des bains romains, le tout dans un cadre splendide.

  • Ses marbres, vitraux, cuivres et décors antiques offrent à ses visiteurs une expérience tout à fait remarquable.

Affiche 5ème Lieu à Strasbourg
Visite organique - Journées du Patrimoine 2022

Le « 5e Lieu – culture, architecture, patrimoine » est un nouvel équipement municipal situé 5 place du château, à Strasbourg. Il associe la Boutique Culture, une exposition permanente sur l’architecture et le patrimoine strasbourgeois et le Cabinet des Estampes et des Dessins.

Ses différents services proposent d’aller à la rencontre de Strasbourg à travers sa vie culturelle, son architecture, son patrimoine et ses paysages. Ce lieu ressource est ainsi envisagé comme un point de départ invitant à découvrir la ville et ses structures culturelles.

Merci à notre guide Edith CANTON, notre guide, du 5ème LIEU

Merci à Edith LAUTON,

notre guide et responsable du département Architecture

et Patrimoine au 5ème LIEU

Cette visite donne envie

de revenir plus longuement

au 5ème LIEU

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Organique : répond aux besoins de développement durable sans perturber l'avenir.Cette expression de développement durable date de 1996.

La biodiversité commence entre les pavés de la cour du 5ème LIEU avec les herbes qui arrivent à pousser entre les pavés.

Importance de l'eau à Strasbourg.

Biodiversité : zones humides à Strasbourg (forêt du Neuhof, de la Robertsau et le Rohrschollen).

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Strasbourg - la Grande Île
5ème LIEU - Maquette du secteur de l'Ancienne Douane
8ème LIEU - Maquette de la Neustadt
5ème LIEU - maquette du quartier européen
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Vue sur le Kammerzell et la Cathédrale depuis l'étage du 5ème LIEU

Cathédrale

 

La cathédrale, dont la construction a duré près de quatre siècles, constitue une véritable encyclopédie de l’architecture médiévale. Aux alentours de 1230, elle est le vecteur des formes gothiques venues du royaume de France vers l’est.

La façade occidentale, par son audace et ses dentelles de pierre, témoigne du savoir-faire des tailleurs de pierre de la loge strasbourgeoise.

La flèche, chef-d’œuvre achevé en 1439, relève d’une prouesse technique restée inégalée jusqu’au xix e siècle.

Elle témoigne de la préémi-nence du chantier en Europe et illustre l’apogée de la Ville libre du Saint-Empire romain germanique.

La Cathédrale de Strasbourg vue depuis la Place du Château
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Place du Château

 

Les limites de la place du Château – à l’origine le Fronhof (cour des Corvées) – sont déterminées par l’Évêque de Strasbourg dès le début du 13ème siècle.

Les édifices qui l’entourent illustrent trois périodes déterminantes de l’histoire de l’architecture de la ville.

La cathédrale et l’aile gauche de l’Œuvre Notre-Dame (1307) témoignent de la période gothique, l’aile droite (1580) de la Renaissance et le palais Rohan est caractéristique de l’archi - tecture française du   x viii ème siècle.

La Cathédrale et au fond, le Lycée Fustel de Coulanges
Lycée Fustel de Coulanges Strasbourg
Lycée Fustel de Coulanges / Journées du Patrimoine / Strasbourg / pstumpf

Les origines du Lycée Fustel de Coulanges

  • En 1681Louis XIV conquiert la ville impériale libre de Strasbourg, ville de langue allemande et de religion protestante.

  • En 1685, année de la révocation de l'édit de Nantes (édit de Fontainebleau), le roi accorde le privilège aux Jésuites de créer un Collège Royal jouxtant le Séminaire, afin d'éduquer la jeunesse alsacienne dans la religion catholique et en français. Les bâtiments, d'architecture classique, sont construits au cours du xviie siècle.

  • Au cours de la Révolution française, de 1795 à 1802, les lieux accueillirent une école centrale à l'existence précaire et intermittente.

  • La création du Lycée Impérial (1804)

    • En 1802Napoléon Ier instaure les lycées d'État chargés de former l'élite de la Nation. Les bâtiments du l'ancien Collège Royal sont affectés au Lycée Impérial créé en 1804, ce qui en fait un des plus anciens lycées de France.

  • L'établissement sera le seul lycée de garçons de la ville de 1804 à 1920, successivement appelé :

  • De 1804 à 1871 :

    • En 1846, alors Collège royal de Strasbourg, il accueille un futur grand personnage de l'histoire de France : Jules Ferry, venant du collège de Saint-Dié. Il est présent sur le tableau d'honneur en 1848, remportant le prix d'honneur de philosophie. En 1851, il obtient le baccalauréat et rejoint la faculté de droit de Strasbourg.

    • La période de l'annexion allemande (1871-1918)

    • En 1871, à la suite de l'annexion par l'Allemagne de l'Alsace-Lorraine, le lycée devient le « Kaiserliches Lyzeum ».

  • Quelques problèmes s'ensuivent : ainsi, en 1879, l'élève Charles Andler, âgé de 13 ans, est retiré du lycée par ses parents pour poursuivre ses études en France.

  • Le xxe siècle :

    • Le 22 novembre 1919, il devient le lycée Fustel-de-Coulanges, en hommage à Numa Denis Fustel de Coulanges (1830-1889), professeur d'histoire à l'université de Strasbourg de 1860 à 1870.

    • De l'Annexion en 1940 à la libération de Strasbourg en 1944 (le 23 novembre), le lycée s'appelle Oberschule Erwin von Steinbach, du nom d'un des architectes de la cathédrale.

    • Jusqu’en 1969, l’établissement scolarise les élèves en classes primaires, de la 11e à la 7e au « petit lycée », situé dans un bâtiment annexe à l’arrière du bâtiment principal, rue du Chapon.

    • Le collège Fustel-de-Coulanges est maintenant situé au 2, rue Jacques-Peirotes.                                                                                                                                          

WIKIPEDIA

Palais Rohan

Musée archéologique, Musée des Beaux-Arts,

Musée des Arts Décoratifs

 

 

Le Palais Rohan de Strasbourg a été construit de 1732 à 1742 d’après les plans de Robert de Cotte, Premier architecte du Roi, pour le cardinal Armand-Gaston de Rohan-Soubise, prince-évêque de Strasbourg.

Conçu sur le modèle des grands hôtels parisiens, le palais épiscopal de Strasbourg est l’une des plus belles réalisations architecturales du XVIIIe siècle français tant par l’élévation noble et classique de ses façades que par ses somptueux décors intérieurs.

Construite, décorée et meublée en l’espace de dix années, cette fastueuse demeure, restée quasiment inchangée depuis son édification, se distingue par son exceptionnelle unité de style.

Le musée des Beaux-Arts de la ville s’y installe en 1889, suivi par le musée Archéologique en 1913 et celui des Arts décoratifs en 1924.

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Palais Rohan à gauche, Musée Oeuvre Notre-Dame à droite - photo faite en 2013

Le musée de l’Œuvre Notre-Dame –

Arts du Moyen Age et de la Renaissance

 

Créé entre 1931 et 1939 par Hans Haug, directeur des musées de Strasbourg, propose une évocation de l’évolution des arts à Strasbourg et dans la région du Rhin supérieur entre le 11e et 17e siècle.
Il est installé dans un ensemble de bâtiments gothique, Renaissance et du 17e siècle dont le noyau est la maison de l’Œuvre Notre-Dame, siège depuis le 13ème siècle de l’institution chargée de l’administration du chantier et de la cathédrale de Strasbour
g.

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Musée de l'Oeuvre Notre-Dame
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22 Rue du Général de Castelnau
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22 Rue du Général de Castelnau
JP 2022 - Visite organique

Un cadeau pour finir :

un agréable et utile sachet de graines

Fleurs sauvages pour la biodiversité.

Merci !

Utilisation :

pour les interstices urbains, les prairies, les jardins.

Diversité :

28 espèces

70% de fleurs sauvages, 30% de graminés

Hauteur moyenne : 60 à 80  cm

Période de semins : septembre

Floraison : d'avril à début juillet

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Mélange composé à 100%

de fleurs sauvages !

Campanularotundifolia,

Centaurea cyanus,

Cichorium intybus,

Chrysanthemum leucanthemum,

Daucus carota,

Malva moschata,

Ranunculus acris,

Rhinanthus minor,

Salvia pratensis,

Silene alba, ...

JP 2022 - Les femmes au coeur de Strasbourg
Cool Text - Les Femmes au cur de Strasbourg  une visite pour redcouvrir nos  4196537508392

C’est donc dans la cour de cette ancienne école,

actuellement le 5ème LIEU que nous débutons cette visite.

La cour du 5ème LIEU

Hélene Bresslau Schweitzer

 

Helene Bresslau Schweitzer (25 janvier 1879 - 1er juin 1957) était une missionnaire médicale allemande, infirmière , assistante sociale , linguiste , passionné de médecine publique, rédacteur en chef, féministe , sociologue, mère et épouse de Albert Schweitzer , qui a cofondé le Albert Schweitzer Hôpital avec son mari. 

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Bien qu'une grande partie de son travail semble écrasé par Albert SCHWEITZER , elle a joué un rôle central dans l'avancement de la médecine, de l'indépendance féminine et de la justice sociale.

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Un grand merci

à Gwenola LE MENNE, médiatrice culturelle au 5ème LIEU

Elle nous a permis de découvrir qu'il y avait de nombreuses femmes qui ont eu un rôle important à Strasbourg.

Gwenola LE MENNE - médiatrice culturelle au 5ème LIEU
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Marie-Antoinette à Strasbourg

Armand-Gaston de Rohan meurt en 1749. Son neveu, le cardinal Armand-Auguste de Rohan, puis Louis-René-Édouard de Rohan-Guéméné, évêque de Strasbourg en 1779, possèdent successivement le château.

Et voilà qu’en 1770, un autre de ses neveux, Louis-Constantin de Rohan, reçoit la jeune archiduchesse autrichienne Marie-Antoinette, qui se rend à Versailles rencontrer son futur mari.

C'est à Strasbourg qu'elle fait son entrée en France.

On a dressé une tente dans une île neutre entre France et Allemagne : dedans, Marie, côté autrichien, se déshabille « pour que rien ne lui restât d'un pays qui n'était plus le sien » disent les frères Goncourt dans leur biographie sur la reine.

Elle se rhabille et entre en France, pour devenir épouse et reine. Elle a juste 15 ans...

A Strasbourg, elle ira au bal du maréchal de Contades avant de se rendre chez le cardinal.

Marie-Catherine-Sophie-Félicité Leszczynska

 

Nous sommes le 15 août 1725 dans la cathédrale de Strasbourg. Une jeune et timide polonaise de 22 ans s’apprête à épouser par procuration Louis XV, Roi de France. Il s’agit de Marie Leszczynska, future Reine de France. Son destin n’était pourtant pas tracé, et cette demande en mariage apparaît comme une bénédiction pour la fille d’un Roi exilé.

Voici le portrait de cette Reine d’exception, Marie Leszczynska, épouse de Louis XV.

 

  • Marie-Catherine-Sophie-Félicité Leszczynska est née le 23 juin 1703 en Silésie, une région historique d’Europe Centrale comprenant une partie de la Pologne.

    • Sa mère, Catherine Opalińska, est une aristocrate polonaise.

    • Son père, Stanislas Ier Leszczyński, est un aristocrate polonais devenu Roi de Pologne éphémère, puis exilé et ruiné.

Marie-Catherine-Sophie-Félicité Leszczynska
  • C’est grâce à Charles XII de Suède que le père de la future épouse de Louis XV a pu monter sur le trône de Pologne à 27 ans, Marie Leszczynska n’est alors âgée que d’un an.

  • Un fabuleux destin en tant que Princesse de Pologne semble tout tracé. Mais le règne de Stanislas Ier Leszczyński fut de courte durée et surtout passager. Il n’a été qualifié de Roi de Pologne que par courtoisie. Après la défaite de Charles XII à Pultawa, Stanislas Ier Leszczyński se fait détrôner par Auguste de Saxe, précédent roi de Pologne.

  • La vie de la future épouse de Louis XV se transforme en une vie d’exil et de misère. La famille Leszczyńska se retrouve fugitive, et doit s’exiler en Alsace. Elle n’est âgée que de 6 ans.

Ecole de dessin - Emilie GROSS

GROSS Émilie

  • Propriétaire d’une école de dessin (école Gross) et artiste peintre,

    • Née à Strasbourg le 13.1.1858 - décédée à Strasbourg le 1.3.1923.

  • Fille d’Abraham Auguste Gross, et de Salomé Mélanie Matthis.

    • Elle fut enseignante avant de devenir élève de von Seebachet de fonder sa propre école qu’elle dirigea de1901 à 1918.

    • Parmi les enseignants de cette école figuraient Émile Schneider, Léon Horneckeret, plus tard, Joseph Sattler et Georges Ritleng.

    • De nombreux artistes alsaciens y ont suivi des cours :

      • Marthe Kiehl, Dorette Muller, Lisa Krugell, Juliette Bloch, Angélique Marowski, Marcelle Cahn, Jacques Schutzenberger, Paul Welsch, Alfred Pauli.

  • En 1918, Marguerite Jaggi remplaça la fondatrice à la direction de l’école. Gross exposa à Strasbourg à la Société des amis des arts (1883-1910), au Salon Grombach (1900, 1902,1903), au Salon des artistes strasbourgeois (1903), à la Maison d’art alsacienne (1908).

  • Comme artiste peintre elle utilisa toutes les techniques et peignit surtout des fleurs, des natures mortes, des paysages, des animaux.

Marcelle Cahn

 

Marcelle Cahn est née à Strasbourg le 1er mars 1895, à l'époque du Reichsland Elsass-Lothringen (Alsace-Lorraine), au 5 rue de la Mésange à Strasbourg, dans une famille juive alsacienne de souche française, les Cahn-Debré.

  • Enfance et jeunesse studieuse, Marcelle Cahn apprend à dessiner, à peindre, à jouer du violon et du piano. Grâce à sa mère, pianiste et mélomane, elle découvre, très jeune, la musique contemporaine dont celle d’Arnold Schönberg.

  • Marcelle fréquente la « Höhere Mädchenschule » : l’École Supérieure de Jeunes Filles de Strasbourg, actuellement lycée international des Pontonniers. Elle envisage un temps de devenir actrice, prend quelques cours particuliers puis commence des études littéraires et philosophiques à l’Université de Strasbourg.

  • À 19 ans, en 1914, Marcelle rencontre Simon Lévy, jeune peintre alsacien qui lui fait découvrir Vincent van Gogh et Paul Cézanne.

  • La période de 1914 à 1918 est marquée par un séjour à Berlin où son frère Roger effectue son service militaire. Sa mère et son cousin l’accompagnent.

    • Marcelle en profite pour fréquenter la Lewin-Funke-Kunstschule à Charlottenburg où enseignent Eugene Spiro (portraits) et Lovis Corinth (nus). Dans cette ville, Marcelle découvre avec intérêt les artistes expressionnistes du Sturm.

  • En 1920 Marcelle séjourne à Paris et en profite pour voir et revoir les œuvres de Cézanne qui représente pour elle le sommet de la peinture moderne.

    • Elle fréquente aussi l'atelier d'Arraujo où elle dessine, peint et expérimente des dessins aux formes géométriques. Enfin, elle passe deux mois à l’Académie Ranson puis revient à Strasbourg pour continuer de manière autonome ses propres recherches.

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  • En 1923, elle part à Zurich afin de suivre des cours de philosophie ; ceux, notamment, de Hans Lipps, spécialiste de Kant. 

  • De retour à Paris, Marcelle se rend à l'Académie Moderne où enseigne Othon Friesz qui est chargé de corriger les œuvres des élèves. Friesz autorise toutefois Marcelle à poursuivre ses propres recherches sans les corriger. Après ce séjour à l’Académie Moderne, Marcelle retourne à Strasbourg en 1924.

  • En 1925, de retour à Paris, Marcelle fréquente l'Académie de la Grande Chaumière et s’exerce aux nus, natures mortes, dessins et peintures cubistes.

    • Marcelle fréquente aussi des peintres : Willi Baumeister, Léopold Survage, Tutundjian, Ossip Zadkine, Suzanne Valadon, Louise Hervieu, Michel Larionov, Natalia Gontcharova.

  • En 1926, Marcelle participe à l’exposition de la Société Anonyme au Brooklyn Museum de New York

  • Elle expose aussi, à partir de 1926 et jusqu’en 1929 au Salon des indépendants.

  • En 1929, Michel Seuphor invite Marcelle Cahn dans le groupe Cercle et Carré.

    • Elle expose et fait la connaissance de Hans Arp, Sophie Taeuber-Arp, Piet Mondrian, Vassily Kandinsky, Georges Vantongerloo, Jean Gorin, Joaquín Torres García, etc.

  • Dans les années 1930, Marcelle Cahn se retire de la scène artistique publique.

    • Elle dessine et peint à Strasbourg. Pendant ses courts séjours à Paris en 1932 et en 1934, elle ne renoue pas avec les artistes qu’elle connaissait.

  • De 1939 à 1945, elle se retire, avec sa mère, à Blois puis à Toulouse.

    • Elle suit des cours de philosophie, des cours de l'abbé Breuil, des conférences du Père Nicolas sur l’unité chrétienne.

  • À partir de 1947, Marcelle retrouve Paris et ses anciennes connaissances.

    • Elle ne cesse de créer, d'expérimenter, animée d'un esprit novateur sous-tendu par une vie intérieure riche et discrète.

    • Successivement les créations de Marcelle Cahn deviennent des dessins géométriques linéaires, des collages, des tableaux-reliefs, des tableaux linéaires, des collages sur photos, des tableaux-sphères, des spatiaux et jusqu’à la fin de sa vie des collages de plus en plus petits.

  • Marcelle Cahn s'éteint à l'âge de 86 ans, le 21 septembre 1981, à la Fondation Galignani de Neuilly-sur-Seine.

Marie PASTEUR

 

  • Le 28 mai 1849, Marie Laurent, la fille du recteur de la faculté de Strasbourg, a 23 ans quand elle épouse Louis Pasteur, son aîné de trois ans.

    • C’est le début d’une histoire familiale marquée par des drames.

    • Le couple aura cinq enfants dont trois meurent jeunes.

    • Leur aînée, Jeanne, succombe en 1859 à une fièvre typhoïde à l’âge de 9 ans.

    • Six ans plus tard, c’est Camille, 2 ans, qui meurt également du typhus, rejointe un an plus tard, par Cécile, 12 ans.

    • Ces drames ont sans aucun doute contribué à motiver leur soif de comprendre les maladies de leur époque.

  • Louis Pasteur, chimiste de formation, est à l’origine des grandes révolutions scientifiques du XIXe siècle, dans les domaines de la biologie, l’agriculture, la médecine et l’hygiène.

  • Ses recherches sur l’observation des cristaux le conduisent à l’étude des fermentations.

    • En 1863, il invente un processus pour la conservation des aliments qui porte désormais son nom : la pasteurisation.

    • Ces dernières découvertes l’amènent à réfuter définitivement la théorie de la génération spontanée, à contre-courant des scientifiques matérialistes de son époque, découverte qui lui ouvrira les portes de la microbiologie et de la vaccination.

  • Il découvre le vaccin contre la rage en 1885 et guérit un petit garçon âgé de neuf ans, Joseph Meister, mordu par un chien enragé.

Marie PASTEUR
Sainte Attale

Sainte Attale

 

  • Attale renvoie à la lointaine période mérovingienne. Fille d’Adalbert, quatrième duc d’Alsace et frère de sainte Odile, Attale voit le jour à Koenigshoffen.

    • En 718, après une formation religieuse auprès de sa tante au Hohenbourg (Mont Sainte-Odile), elle fonde avec son père l’abbaye Saint-Étienne de Strasbourg, dont elle devient l’abbesse.

    • Elle dirige une trentaine de moniales, probablement sous la règle de saint Colomban, qui consacre la louange perpétuelle.

    • Elle est ainsi la première Strasbourgeoise historiquement connue.

  • À sa mort en 741, Werentrudis, abbesse du Hohenbourg, souhaite obtenir une relique.

    • Pour ce faire, elle envoie à Strasbourg l’écuyer Werner, qui bénéficie de la faible luminosité de la chambre mortuaire pour couper la main gauche de la sainte.

    • Selon la Vita, Werner se perd et revient à l’abbaye Saint-Étienne, persuadé d’être au Hohenbourg. Les moniales récupèrent la relique, qui est l’objet d’une importante dévotion.

  • En 970, l’évêque Widerolfus, excédé par le succès du pèlerinage, procède secrètement à l’inhumation de la main.

  • Elle est retrouvée en 1172 au terme de fouilles archéologiques qui permettent de localiser les sépultures d’Adalbert, de Gerlinde et Sabine, la mère et la sœur d’Attale.

    • Une eau miraculeuse jaillit à l’emplacement de la relique retrouvée. Elle favorise l’essor du pèlerinage et par là même la prospérité de l’abbaye Saint-Étienne.

  • Cette histoire est restituée par la tapisserie de sainte Attale réalisée au mitan du XVe  siècle.

    • Chef-d’œuvre de l’art de la tapisserie rhénane médiévale, elle est exposée au musée de l’Œuvre Notre-Dame.

  • Depuis mai 2019, le quai Saint Etienne (à l'arrière du Collège Episcopal Saint Etienne) a été rebaptisé "Quai Sainte Attale"

LES MURS ONT DES OREILLES

  • Artiste dont le collage se trouve Rue de la Courtine (près du Collège Episcopal Saint Etienne)

  • Les murs ont des oreilles est une street artiste parisienne originaire de Strasbourg qui a commencé dans la rue en collant des oreilles sur les murs, parce que « les murs ont des oreilles ».

    • Sa marque de fabrique est le jeu de mots et les expressions idiomatiques.

    • Depuis 2020, elle colle dans les rues de grandes oeuvres de la peinture classique restaurées à sa manière, c’est-à-dire, de sorte à ce qu’elles illustrent des expressions françaises !

    • L’idée de ce projet est de déconstruire la notion de street art en la prenant « au pied de la lettre ».

    • Les grandes oeuvres modifiées par l’artiste ont également pour objectif de rend la peinture classique plus ludique et accessible à tous. Par ailleurs, les figures féminines sont au centre du travail de "Les mur ont des oreilles".

    • En effet, l’artiste colle volontairement des corps féminins réalistes, parfois des nus, correspondant aux critères d’autres siècles où les rondeurs étaient fidèlement représentées.

  • La démarche de cette street artiste se veut  donc culturelle, féministe et ludique pour le bonheur des yeux des passants !

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Les murs ont des oreilles / Streetart / Strasbourg

Céline CLEMENT

 

  • Sans le savoir, vous vous êtes peut-être déjà retrouvé dans l’univers coloré de Céline Clément, en passant devant l’un de ses boîtiers électriques, ou en arpentant la Rue du Jeu des Enfants.

  • Lorraine d’origine, l’artiste a choisi Strasbourg en 2010 pour y installer son atelier, et transforme depuis la ville et le monde qui l’entoure en une gigantesque jungle de papier.

  • Céline est une passionnée de faune et de flore.

    • Tout à la fois illustratrice, sérigraphe et décoratrice murale, Céline Clément est d’abord passée par les Beaux-Arts de Metz, puis s’est installée un temps à Paris – qui ne lui a pas plu –, jusqu’à sa découverte de Strasbourg.

    • Après quelques années au centre-ville, elle a désormais posé ses valises et ses pinceaux, au vert à la Robertsau. Un choix qui fait sens pour quelqu’un qui se dit « [ne pas être] une fille de la ville, de base », après une enfance à la campagne.

    • C’est d’ailleurs très jeune que lui est venu le goût du dessin, qui ne l’a plus quitté. Elle qui aimait déjà « fabriquer des images » et était passionnée de Nature a créé une voie qui lui était toute destinée : celle de la dessiner.

  • ​Ses illustrations nous emmènent dans les fonds marins, ou des jungles du bout du monde, mais la Nature alsacienne l’intéresse tout autant : « elle est belle partout, même si on y est habitué ».

  • Elle avoue pouvoir passer « une heure à regarder une mare avec des grenouilles », observer la beauté de la faune et la flore, où qu’elle soit ; et se sent concernée par « les enjeux de protection des biotopes, du vivant, du climat », et « profondément heurtée » par le traitement que l’on réserve parfois au vivant.

Collage - Rue du Jeu des Enfants à Strasbourg
Celebrites-Alsaciennes - loulouspps.biz

Maison ROGER - statue de femme

 

  • la Maison Jean Roger, Rue des Grandes Arcades à Strasbourg.

  • Depuis le XVI° siècle, cette maison abrita une boulangerie, puis plus tard une bijouterie.

  • Le bâtiment fut entièrement détruit par le bombardement de 1944 et reconstruit en 1955, le rez-de-chaussée accueillant les grosses colonnes d’ordre toscan originelles.

  • Une sculpture représentant une femme en costume strasbourgeois du XVI° siècle est présente dans une niche sur l’arête du bâtiment et représenterait l’épouse du bijoutier propriétaire de l’édifice. La femme sur la statue porte une boite à bijoux.

  • Par ailleurs, la façade est ornementée par les armes des différentes corporations de jadis. 

Statue sur la Maisn Roger, près de la Place Gutenberg
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Visite de la Choucrouterie le 18 septembre 2022, dans le cadre des Journées du Patrimoine

La Choucrouterie est crée en 1984. Artistes locaux au début, dont le BARABLI de Germain MULLER. En 1994, après le décès de Germain Muller, Roger SIFFER a crée des pièces en français et en alscacien.

A noter qu'au début, il n'y avait pas de chaises. Chaque spectateur venait avec sa propre chaise. Elles étaient disparates.

Depuis le début, une quête est organisée à la fin de chaque spectacle - il est précisé que les dons en nature sont appréciés (schnaps, whisky.

La Chouc' a 2 salles : une de 70 places pour le spectacle en français et une de 98 places pour le spectacle en alsacien.

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A noter que pendant les 4 mois des spectacles, la "Troupe" de Roger Siffer joue le spectacle "en simultané" en passant d'une salle à l'autre  - ce qui est un exploit de passer d'une salle à l'autre à travers un passage étroit (ne pas louper la marche !)

Roger SIFFER

« J’avais envie de créer quelque chose à Strasbourg, de monter une structure qui soit à la fois un lieu de création, mais aussi une pépinière d’artistes. Selon moi, la meilleure manière de défendre la culture alsacienne, c’est de donner sa chance à de jeunes talents. L’idée de la Choucrouterie, c’est cela ! »

Roger SIFFER

Hall d'entrée Choucrouterie Strasboui
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Merci à Clémence WURTH

pour la visite passionnante

et pleine d'enthousiasme

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Le livre « Ciel ! mon mari est muté en Alsace », sorte de manuel de survie au pays du bretzel, est paru en 2000 et fait un véritable carton. Il raconte les angoisses d’un « de l’intérieur » qui va travailler en Alsace, une région habitée par des êtres têtus, pas très accueillants et qui en plus, ne savent pas vraiment parler français…

“Les Alsaciens, ils n’aiment personne, ni les Parisiens, ni les autres Français, ni les Allemands, ni les Suisses, en plus en Alsace, il fait -15°, c’est la Sibérie de la France.”
Voilà quelques-uns des à priori qu’avait l’héroïne de “Ciel mon mari est muté …” quand elle débarqua dans cette belle région de l’Est de l’Hexagone. Pourtant, en s’intéressant à l’Histoire, à la géographie, aux habitudes, au caractère des habitants de cette belle région, à leur humour, elle a réussi tant bien que mal à s’intégrer. 

Une pièce créée il y a 15 ans à la Choucrouterie, vue par près de 30 000 spectateurs et remise au goût du jour par l’équipe. Un rendez-vous à ne pas rater.

Ins Elsass versetzt werden bedeutet für viele nach Sibirien zu müssen : Vorurteile gibt’s haufenweise. Neufassung eines grossen Publikumserfolgs.

Roger SIFFER - La Choucrouterie
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LES REVUES SATIRIQUES

  • 2022 : En vert et contre tousse ! – Grien hinter de Ohre

  • 2018 : Noces feras-tu ? – Hirot lach’sch dich hin

  • 2017 : En Marche ! Pour les Uns – Am Arsch ! Pour les Autres

  • 2016 : Droit d’asile… de fous !! – Narrestall !

  • 2015 : Burnes out !! – D’Nas Voll !!

  • 2014 : Plus dur sera le chut !! – Stille Macht !!

  • 2013 : La moitié des politiques sont des bœufs – D’Hälft von de Politiker sin…ke Ochse!

  • 2012 : Excusez du pneu – S’gibt Gummi !

  • 2011 : Apocal’hips show – Wenn de Kopf eweg esch het d’r Arsch fierowe !

  • 2010 : Des Racing et des brelles – Knochesupp

  • 2009 : Crise et toussotements – Dollar, dert lahr un Mollard

  • 2008 : L’an pire d’essence – Tanke schön

  • 2007 : Elections mini si pâles ça sent le réchauffé – Ufgewärmt

  • 2006 : Rat l’CUS

  • 2005 : Coup de pompe à Schneckeland

  • 2004 : On a décroché le Pont-Pont – S’grosse Los

  • 2003 : Chauffe qui peut – Fir un Flamm

  • 2002 : Les dents des amers – d’Haifisch 3

  • 2001 : Les dents de la paire – Vengeance tardives – d’Haifisch 2

  • 2000 : Les dents de la maire – d’Haifisch

  • 1999 : 2000 ans Odyssée de l’Alsace

  • 1998 : Dope la Geiss

  • 1997 : Schnell Katherine

  • 1996 : KuKlopf’s Klan

  • 1995 : Boum !

  • 1994 : Traut’Tram

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LES TOURNÉES D’ÉTÉ

 

  • 2022 : Unis comme les 35 doigts de la main – Hand en Hand

  • 2018 : La Chouc’ vous sort le grand jeu –Ein shönes Spiel, spiel ich mit dir

  • 2017 : La Chouc’ se met sur son 31 – Owe hui unte pfui

  • 2016 : La Trentation – Les 7 péchés capiteux – Schatz bisch e Todsind wart

  • 2015 : De toutes les couleurs – In alle Farwe

  • 2014 : De ville en ville – Von Stadt ze Stadt

  • 2013 : Le soleil, la mer et quelques coquineries – Hoch das Bein die Liebe Winkt

  • 2012 : Voyage voyages – Loss uff d’Stross

  • 2011 : Pour 7 merveilles et beaucoup d’autre – Fir 7 Weltwunder un noche viel Anderi

  • 2010 : Le diable au cœur – De Deiffel in de Rippe

  • 2009 : Eloge de la folie

  • 2008 : Gendarmes et voleurs – Raüber und Gendarm

  • 2007 : Invitations aux voyages

  • 2006 : Avec le temps

  • 2005 : La tête dans les nuages

  • 2004 : Avec le vent

  • 2003 : Comme chiens et chats

  • 2002 : Drôles d’oiseaux

  • 2001 : Ciel ma terre

  • 2000 : Jeang d’Sunn schient schon lang

  • 1999 : Klapperstei et autres pierres

  • 1998 : Schalle partie de sonnettes

  • 1997 : Minnebad

  • 1996 : Messtipupp

  • 1995 : Le violon de Satan

  • 1994 : Zig Zag 2

  • 1993 : Zig Zag

  • 1992 : Le dernier sera mordu par les chiens

  • 1991 : Les Sifferiades

  • 1990 : Sommerd’heim

  • 1988 : Pour un brin de bonheur

  • 1987 : Pour un morceau de sucre

  • 1986 : Pour une poignée de sel

Yeuh bouchour !

Bienvenue au

Théâtre de la Choucrouterie

La choucroute, tu connais, non?

Si tu ne connais pas, c'est un plat très léger à base de choux et de plusieurs viandes. Vraiment léger 

Ca ressemble à ça

(voir la photo ci-dessous)

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Vocabulaire alsacien / Journées Patrimoine 2022 / La Choucrouterie / Strasbourg
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Je ne sais pas comment on dit "choucroute en chinois, mais je vais te dire comment on le dit en alsacien :

SÜRKRÜT

D'ailleurs ici, avant, c'était une fabrique à choucroute !

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JP 2022 - Choucrouterie
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