Nathalie Rossetti et Mark Aurel Wyss de l’agence Rossetti + Wyss présentent
les projets de l’exposition « Bois massif – matière, réduction, équilibre ».
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L’atelier Awel se compose de grands éléments préfabriqués qui se branchent les uns sur les autres sur le chantier. La maison Gottshalden a été réduite à une apparence presque graphique.
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La salle des fêtes de la hutte située dans une forêt est à la fois un espace intérieur et extérieur. La maison double familiale à Zurich renverse les hiérarchies :
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un plafond en béton massif repose sur des murs en bois très fins.
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Et le Bachmatte à Gstaad révèle la manipulation minutieuse des architectes des bâtiments traditionnels.
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Rossetti + Wyss analysent les qualités des méthodes de construction traditionnelles et les transportent dans leur travail.
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Dans de nombreux projets, ils utilisent du bois massif dans des applications et des constructions spécifiques au projet ainsi qu’en combinaison avec d’autres matériaux.
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Ce faisant, ils font confiance au matériau de construction dans ses multiples facettes et l’utilisent pour soutenir et renforcer ainsi que pour protéger et isoler. Leur travail montre une grande curiosité dans la recherche du spécifique et du simple et explore en même temps l’équilibre entre la construction et la forme, la matière et la fonction ainsi que la densité et la légèreté.
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Ces approches sont-elles réellement alternatives ou découlent-elles d’une perspective traditionnelle ?
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L’agence Rossetti + Wyss a été fondée à Zurich en 2000. Ses projets comprennent des bâtiments de différentes tailles, comme le pavillon d’exposition « Territoire imaginaire » pour l’exposition nationale suisse Expo.02 (Bienne), la rénovation du lieu de naissance de Dada « Cabaret Voltaire » (Zurich) et des concepts de développement urbain durable à Costa Rica.
Des réalisations suisses
Du 24 septembre au 31 octobre 2021
Du lundi au vendredi de 13 h 30 à 17 h
CAUE du Bas-Rhin
5 rue Hannong Strasbourg
Dans le cadre des Journées de l’architecture dont l’édition trinationale 2021 questionne les « Alternatives ? Architecture ! », le Consulat général de Suisse à Strasbourg et le CAUE du Bas-Rhin s’associent pour mettre à l’honneur des réalisations architecturales d’aujourd’hui. Deux agences d’architecture, situées à Zurich, nous offrent une découverte remarquable autour de créations traditionnelles et innovantes.
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L’exposition itinérante « Massivholz – material, reduktion balance / bois massif – matière, réduction, équilibre » présente des projets récents qui montrent une interprétation de l’utilisation du bois massif et qui suggèrent des réponses alternatives simples à des questions contemporaines complexes.
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Nathalie Rossetti et Mark Aurel Wyss étudient les qualités des méthodes de construction traditionnelles et les transposent dans leur travail.
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Ils utilisent le bois massif dans des applications et des constructions spécifiques au projet ainsi qu’en combinaison avec d’autres matériaux. Leur travail explore l’équilibre entre la construction et la forme, la matière et la fonction ainsi que la densité et la légèreté.
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Dans le cadre de la 21e édition des Journées de l’architecture, MIRA, Cinémathèque régionale numérique, et Archi-Strasbourg nous ont invité à une conférence - projection dédiée aux transformations urbaines et grands chantiers des années 1970 à Strasbourg.
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Issues des collections de MIRA, nous découvront des images inédites de :
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la construction du parking de la place Gutenberg,
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la place des Halles,
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du Centre Administratif de la place de l’Étoile
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la Gare de Strasbourg.
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Elles ont été commentées par Franck Burckel, historien.
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Nous découvront également deux outils collaboratifs au service du patrimoine régional :
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Archi-Wiki (porté par Archi-Strasbourg)
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La Cinémathèque du Rhin Supérieur (développée dans le cadre du projet Rhinédits, en partenariat avec MIRA) à partir d’un exemple commun : la construction de l’immeuble situé 7/9 rue de Marlenheim à Strasbourg, filmée par Robert Jenny en 1935 et documentée à partir d’un dossier de la Police du Bâtiment.
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Salle des Conférences des Archives de Strasbourg
32 Avenue du Rhin Strasbourg
En créant un compte sur MIRA (gratuit), vous aurez un accès à leurs films.
Si vous avez dans vos greniers, de vieux films, n'hésitez pas à leur confier. Ils font un travail formidable. Nous avons eu la joie et l'honneur de voir ce film, aux Archives de Strasbourg, en présence des petiits enfants de Robert C. WEISS.
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Année après année, on l’évoque comme le projet qui va enfin arriver. Cette fois-ci néanmoins, c'est la bonne. L'ouverture des Bains Municipaux aura lieu le 8 novembre 2021. Un soulagement pour tous les Strasbourgeois qui se retrouvaient démunis d’un spot où piquer une tête au centre de la ville depuis la fermeture des lieux le 22 juin 2018.
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Ils pourront retrouver ainsi les bains romains, saunas et hammams, avec également d’autres services qui à coup sûr auront leur succès. Il y aura un bain à remous, une douche de glace, une salle de sport, mais également un bassin extérieur, afin de créer un véritable espace bien-être, avec en prime un spa et un bassin de balnéothérapie.
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Tout le projet est piloté par la SPL Deux-Rives, mandatée par la Ville de Strasbourg. Cette dernière va d’ailleurs poser la dernière pierre au projet des Bains municipaux : une aile réservée à la toute nouvelle Maison du sport santé, qui permettra de développer encore davantage le sport sur ordonnance - début des travaux en juin 2021.
Un lieu public
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Petit et Grand bassin historiques seront accessibles au même tarif que les autres piscines de l'Eurométropole de Strasbourg.
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Les douches publiques restent accessibles.
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La cour arrière des Bains pourra s'ouvrir sur le quartier et accueillir des événements culturels.
Dans le cadre des Journées de l'architecture,
une midi-visite sur la transformation des Bains municipaux
est organisée par la SPL Deux-Rives et la MEA.
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Un des défis récurrent en architecture est de permettre à d’anciens bâtiments et constructions inutilisés de retrouver une seconde vie. Rénover et transformer des espaces tout en conservant un lien avec l’essence historique d’un lieu patrimonial, tout en effectuant des rénovations économes en ressources naturelles, sont des défis que se donnent de nombreux projets architecturaux en Alsace.
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Lors de ce cycle, venez découvrir le projet de réhabilitation sobre et ambitieux des Bains Municipaux de Strasbourg des Bains Municipaux de Strasbourg avec une intervention artistique d'Aude Koegler et Marie Schoenbock!
Une vue aérienne des Bains municipaux à Strasbourg • © Luxigon pour la SPL2Rives
Qui fait quoi?
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La SPL Deux-Rives est en charge de la maîtrise d'ouvrage pour le compte de la ville de Strasbourg.
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Le chantier est mené par EIFFAGE CONSTRUCTION Alsace associé à l'agence CHATILLON Architectes (architecte mandataire) et à l'agence TNA, spécialisée dans les équipements aquatiques.
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Le bâtiment est et demeurera une propriété de la Ville de Strasbourg.
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EQUALIA en assurera l'exploitation.
Tarifs :
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5 euro l'entrée
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35 euros les 10 tickets
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22 euros pour l'espace bien-être
Des espaces et des tarifs différents
L’accès aux petit et grand bains sera facturé au même prix que pour toutes les piscines de l’Eurométropole de Strasbourg. L’espace « bien être » comprendra les bains chauds historiques auxquels seront ajoutés un spa au rez-de-chaussée avec sauna, jacuzzi et douches massantes… Un bassin de balnéothérapie complète cet espace, pour proposer selon la saison soit un « bain de soleil minéral » ou un « jardin Fraîcheur paysagé et parsemé de brumisateurs. » L’utilisation de cet espace coûtera 22€ par personne pour une durée illimitée. Les Bains municipaux rénovés proposeront enfin un espace santé gratuit, accessible sur ordonnance.
Des économies d’énergie
Cette opération, estimée à 34 millions d’euros début 2019, doit aussi améliorer la performance énergétique de l’établissement. L’adjoint à la Santé estime ainsi que la rénovation permettra une «réduction de 40% des dépenses énergétiques du lieu» ainsi qu’une baisse de 80% de l’eau consommée par chaque utilisateur. «La rénovation thermique permettra d’économiser 2,6 millions d’euros par an de chauffage», assure Alexandre Feltz.
Ouverture prévue le 8 novembre 2021
Gestionnaire de la piscine et de l’espace bien-être, Equalia prévoit d’ouvrir le lieu 139 heures par semaine, contre 70 avant sa fermeture, avec des horaires en partie nocturnes. Équalia estime qu’une vingtaine d’employés seront nécessaires pour assurer l’accueil et l’entretien de ces quelques 6 000 m² de locaux. L’entreprise exploite une centaine de centres aquatiques, patinoires et autres espaces bien-être en France et en Belgique.
Le chantier se poursuit encore. Selon la maire de Strasbourg, « on vise une ouverture pour novembre 2021 ». Son adjoint Alexandre Feltz se félicite d’un chantier « avec très peu de retard » : « L'ouverture aura lieu le 8 novembre 2021, c’est un bon timing en lien avec la campagne de vaccination contre le Covid. »
Hubert :
" J'y prenais mon bain le samedi entre 1963 et 1966 ! On n'avait pas de salle de bain dans l'appartement de mes parents "place de Zürich" : 4 pièces, 130 mètres carrés, mais pas de salle de bain."
Sylvie :
"Moi, j'en ai pas gardé un bon souvenir. Quand on étaient mômes, à l'époque, le maître-nageur nous jetait carrément dans l'eau en tendant une perche assez traumatisante. Du coup, je me suis fait dispenser, et de ce fait, je n'ai jamais appris à nager".
Sandra :
"Oui, mais l'eau? C'est quoi sa température?"
Rose :
" Moi aussi, j'habitais juste en face "Rue des Bains". Je suis né en 1949. Nous nous mettions à la fenêtre et nous entendions les bruits des plongeons, les rigolades aussi. Nous n'avions pas encore la télévision."
Yannick :
"Moi je séchais les cours pour y aller"
Ariane :
"Je n'avais pas de voiture à ce moment là et je venais à vélo de Schillick ... Le moins qu'on puisse dire c'est qu'on s'en souvient!"
Evelyne :
"J'y ai réeduqué avec succès ma jambe abîmée par un chauffard".
Laure :
J'ai appris à nager dans cette piscine avec un merveilleux professeur de natation : Jean-Pierre Boulnois et franchement, il a eu du travail avec moi."
Claude :
Le bain dans une baignoire tous les mercredis soirs, car pas de salle de bain chez ma grand-mère et retour en pyjama jusqu'à la Rue de la Krutenau."
Frédérique : "Les bains romains seront avec ou sans maillots?"
Stéphane : "... rentabiliser".
Jean-Claude : "Il vaut mieux avec maillot ; ça nous épargnrera sans doute la vision de quelques horreurs."
Aude Koegler et Marie Schoenbock
nous partagent avec humour, les témoignages publiés sur la page des Bains Municipaux
sur Facebook - dont je publie quelques extraits ici.
Horaires d'ouverture :
Lundi ............ : 9 h - 19 h 30
Mardi .......... : 7 h - 21 h 00
Mercredi ....... : 9 h - 19 h 30
Jeudi ...... : 9 h - 21 h 00
Vendredi ...... : 9 h - 19 h 30
Samedi ......... : 9 h - 19 h 30
Dimanche ..... : 10 h - 18 h 00
Gymnase de la Canardière
24 Rue Schulmeister Strasbourg
Coût global des travaux :
4,05 M € TTC
(avec l'aménagement intérieur)
Démarrage des études : 2017
Démarrage des travaux : 2018
Livraison : novembre 2021
Restructuration du gymnase de la Canardière
et construction d’une nouvelle salle de gymnastique
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Le projet restructure un gymnase existant au cœur d’un «îlot public».
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Une salle de gymnastique est ajoutée au volume existant, l’enveloppe est totalement redessinée. Aux articulations du volume, les entrées dégagent une façade noble, vitrée, qui met en lien les pratiques sportives intérieures et extérieures.
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Le bâtiment réhabilité devient une nouvelle interface entre l’espace public et le coeur de l’îlot.
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Il y redéfinit les principes de mobilité urbaine, il s’inscrit également en marqueur d’une nouvelle identité définie par une matérialité affirmée dans un quartier en cours de réhabilitation urbaine. La présence du bois renforce l’idée d’un bâtiment avenant et agréable et inscrit le bâtiment dans une démarche d’utilisation massive de matériaux durables et renouvelables.
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L’attention aux questions de qualités constructives est très présente dans la définition spatiale, esthétique et éthique du projet ; Elle définit également une très grande qualité d’usage du nouveau centre sportif.
Réalisé en 1963, le gymnase de la Canardière est dédié essentiellement à un usage scolaire, périscolaire et associatif (gymnastique et sports collectifs).
Le programme des travaux :
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la mise en sécurité et accessibiiltéde l'équipement, l'amélioration du confort thermique ;
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la réalisation d'une extension de 600 mètres carrés dédiée à la pratique de la gymnastique ;
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l'intégration de l'objectif BEPOS Energie3 (isolation de l'existant et installation de panneaux photovoltaïques sur une des pentes de toiture).
Dommage que le bâtiment du péri-scolaire qui détonne dans cet ensemble réussi, n'ait pas pu figurer dans le programme de rénovation.
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L'enveloppe est traitée de manière homogène pour une lecture unitaire de l'équipement sportif avec des façades ponctuées de larges bandes vitrées et traitées en bardage bois. Seuls le socle de la nouvelle salle et l'auvent du hall seront réalisés en béton.
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La toiture des locaux annexes est végétalisée et vient finaliser l'intégration verte dans le payasage.
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Objectif de performances énergétiques = environ - 50% des consommations actuelles.
ENSAS - École nationale supérieure d'architecture de Strasbourg
6-8 Bd du Président Wilson Strasbourg
LES MOTS DE L'ARCHITECTE
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Auteur : Léonardo Di Costanzo
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Image : Patrick Jan
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Son : Antoine Rodet
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Collection : Les mots de l'architecte
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Montage : Catherine Mabilat
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Producteur : Les Films d'Ici
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Partenaires : Paris Première
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Durée : 52'
Réalisations commentées dans le film
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La Paillotte à Niamey
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Maison à Lège Cap-Ferret
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Maison Latapie à Floirac
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Projet de la maison avec des nuages à Osaka (concours non gagné)
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Université Pierre Mendes-France – Arts et sciences humaines à Grenoble
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Aménagement de la Place Léon Aucoc à Bordeaux
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Maison en Dordogne
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L’ENSAS accueille l’association Vidéo les beaux jours dans le cadre des journées de l’architecture pour la projection dans documentaire consacré aux tout récemment lauréat du prix Pritzker. Cette projection est aussi une occasion privilégiée de remettre vos connaissances à niveau avant la conférence d’Anne Lacaton au Zénith le 28 octobre
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Dans cet entretien, les architectes Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal nous convient à la découverte de leurs réalisations. En visitant ces maisons de particuliers, simples mais pleines de vie, aux espaces transformables à souhait, nous comprenons que ces architectes-conseils idéalistes, à l’écoute des désirs de ceux qui vont les occuper, ont orienté leurs recherches vers de nouvelles manières d’habiter.
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Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal conçoivent de vastes espaces libres et modulables, aux enveloppes protectrices inspirées des serres horticoles. L’emploi de l’aluminium, du verre ou du parpaing réduit le coût de la construction. Leur volonté de préserver la nature les a conduits à dissimuler une maison sur pilotis au milieu des pins de la dune du Cap Ferret, face à la mer : les arbres traversent la maison, organisant l’espace intérieur autour d’eux, et l’enveloppe de baies vitrées coulissantes absorbe l’horizon infini de l’Atlantique. «Habiter le paysage», tel semble leur mot d’ordre, comme pour ce bâtiment universitaire à Grenoble, où la vue sur les montagnes enneigées est filtrée par une façade vitrée où s’insèrent bambous au nord et bougainvillées au sud… une invitation au voyage où l’utopie devient réalité.
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La maison a été construite en 1984 sur une des rares dunes de sable de l'endroit, particulièrement ventilée par des courants d'air frais, suivant les axes du fleuve en aval et en amont de Niamey, sur l'autre rive du fleuve Niger, à 1 km du village de Saadia.
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Elle était constituée de 3 éléments : la paillote, pour s'abriter, l'enclos, et le "hangar" pour recevoir et regarder. Faisant face à Niamey, le soir, les lumières de la ville suffisaient pour se repérer.
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La recherche et la détermination du site ont pris 6 mois, la construction 2 jours. Le vent a mis 2 ans pour la détruire.
Le centre culturel doit symboliser et représenter les liens d'échanges et d'amitié entre 7 ports jumelés, situés dans différents pays du monde : Osaka, Le Havre, Pusan, Valparaiso, San Francisco, Melbourne, Shangaï.
Tous sont des ports de containers.
Le projet met en scène dans le Technoport d'Osaka, territoire gagné sur la mer :
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des containers, matériau courant et emblématique des ports,
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un champ de roses, fleurs que l'on offre en cadeau,
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un nuage artificiel, à la hauteur des tours environnantes, symbolisant les échanges entre les pays.
Le bâtiment, destiné à l'enseignement, est transparent, ouvert sur le campus et sur la chaîne de hautes montagnes qui encerclent Grenoble.
Les façades principales, constituées par des fines serres transparentes, réalisent un filtre végétal : bougainvillées au sud, bambous au nord. Les équipements des serres horticoles, aération, arrosage, chauffage, ont été utilisés pour gérer leur fonctionnement.
Elles donnent une image surprenante, changeante et poétique, en accord avec la dimension artistique de ses enseignements.
L'exotisme des variétés végétales invite à regarder au-delà des montagnes.
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Ce projet intervient dans le cadre d’un projet d’« Embellissement » de plusieurs places, engagé par la ville de Bordeaux en 1996.
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La place est en triangle, bordée d’arbres, avec des bancs et un espace pour jouer à la pétanque, comme une place de village.
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Autour, les maisons aux façades sobres, mais bien dessinées forment un bel exemple d’architecture de lotissement et d’habitat collectif social.
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À la première visite, nous ressentons que cette place est déjà très belle parce qu’elle est authentique, sans sophistication. Elle a la beauté de ce qui est évident, nécessaire, suffisant. Son sens apparaît clairement. Les gens semblent y être chez eux, dans une atmosphère d’harmonie et de tranquillité, façonnée depuis de nombreuses années.
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Nous y avons passé de longs moments à regarder ce qui s’y passait. Nous avons dialogué avec quelques-uns de ses habitants.
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Puis nous nous sommes posé la question d’un projet d’aménagement sur cette place à des fins d’embellissement.
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À quoi renvoie la notion d’« embellissement » ?
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S’agit-il de remplacer un matériau de sol par un autre, un banc en bois par un banc en pierre, au design plus actuel, ou un lampadaire par un autre plus à la mode ? Rien n’impose des changements trop importants.
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Ici, l’embellissement n’a pas lieu d’être.
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La qualité, le charme, la vie existent. La place est déjà belle.
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Comme projet, nous avons proposé de ne rien faire d’autre que des travaux d’entretien, simples et immédiats : refaire la grave du sol, nettoyer plus souvent, traiter les tilleuls, modifier légèrement la circulation…, de nature à améliorer l’usage de la place et à satisfaire les habitants.