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Venez découvrir l'histoire des Galeries Lafayette de Strasbourg, bâtiment centenaire et fleuron du patrimoine architectural de la ville !
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Un rendez-vous unique pour conter la naissance des grands magasins et du prêt-à-porter, ainsi que l’histoire du bâtiment.
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La façade est composée de quatre colonnes massives, elle arbore fièrement la couleur rose sombre du gré des Vosges et son entrée monumentale s’ouvre pile dans la diagonale de la place Kléber.
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À son front défilent quatre sculptures féminines, allégories des quatre saisons, mannequins éternels, figées dans leur pose de pierre. Elles sont l’œuvre du sculpteur strasbourgeois Albert Schultz.
Sur le toit des Galeries Lafayette, un spectacle merveilleux.
10 ruches d'abeilles qui donnent
dans les bonnes années + de 200 kg de miel.
Cette récolte est réservée
au personnel des Galeries Lafayettes.
Les visiteurs des Journées du Patrimoine
ont eu l'heureuse surprise et le privilège de recevoir
un pot de 125 g de MIEL PLACE KLEBER
À l’intérieur, ce qui frappe le plus est sans aucun doute l’escalier monumental en chêne et ses balustrades en fer forgé, aux motifs floraux d’inspiration Art nouveau. Sur les paliers, de discrets vitraux complètent ce décor inspiré de la nature et du végétal.
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Visite commentée du portail et de la chapelle Saint-Laurent de la Cathédrale
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Portail, chapelle, paroisse :
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découvrez Saint Laurent à la cathédrale, son histoire, son iconographie, et son actualité.
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Ce qu'il faut savoir :
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La cathédrale fut, jusqu'au XIXe s., l'édifice le plus élevé de la chrétienté.
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Sa dentelle de pierre, sa statuaire, ses vitraux sont autant d'éléments qui ont amené Victor Hugo à la qualifier de "prodige du gigantesque et du délicat".
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La façade de l’ancienne chapelle Saint Laurent, dite portail Saint Laurent, située sur le côté nord de la cathédrale, est érigé entre 1494 et 1505 sous la direction du maître d’œuvre Jacques de Landshut. Ce chef-d’œuvre est un parfait exemple de l’art gothique flamboyant où s’entremêlent prouesses techniques et artistiques.
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L’Œuvre Notre-Dame, Loge Suprême du Saint Empire Romain Germanique depuis 1459, est au sommet de sa notoriété grâce à l’achèvement de la flèche de la cathédrale, vingt ans plus tôt. Elle fait notamment appel à deux sculpteurs de renom Conrad Sifer et Jean d’Aix-la-Chapelle qui réaliseront le programme iconographique du portail Saint-Laurent.
Programme iconographique
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Ce programme est consacré au martyre de Saint Laurent, le saint patron de la paroisse du même nom dont l’ancienne chapelle paroissiale était située dans l’aile nord du transept de la cathédrale.
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L’iconographie des contreforts reflète en partie celle de l’ancien portail du transept nord avec la représentation de la Vierge à l’Enfant, entourée des trois Rois mages (détruit lors de la Révolution).
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Le contrefort est du portail présente ainsi la Vierge à l’Enfant et les trois Rois mages, accompagnés d’un serviteur Maure.
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Le contrefort ouest du portail figure saint Laurent, accompagné du pape Sixte, saint Étienne, saint Jacques et saint Maurice.
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Les statues d’origines sont déposées entre 1907 et 1914 et sont conservées et exposées au Musée de l’Œuvre Notre-Dame. À la même période les sculptures sont remplacées par des copies conformes.
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Le groupe sculpté du martyre de saint Laurent, œuvre de Jean Vallastre, date du début du XIXe siècle. Cette réalisation fait suite à la destruction de l’original lors de la Révolution française.
Les travaux de conservation-restauration
L’échafaudage est posé depuis octobre 2020, le dossier de Déclaration d’Autorisation de Travaux (DAT) et différentes analyses (laboratoire de la Fondation et laboratoires externes) seront conduites afin d’établir avec précision les constats d’état et les protocoles d’intervention. Des cartographies complètes seront également réalisées pour identifier les éléments à conserver ou à restaurer en copie conforme. Elles détailleront :
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L’état actuel
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La polychromie des grès de restauration
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La chronologie (l’historique des interventions)
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Les marques lapidaires
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Les altérations (état sanitaire)
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Les éléments conservés au lapidaire de la Fondation et au Musée de l’Œuvre Notre-Dame
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Les éléments existants dans la collection des moulages en plâtre de la Fondation L’installation de chantier
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Le projet de restauration
La Fondation de l’Œuvre Notre-Dame possède à ce titre de nombreuses copies en plâtre d’ornements et de sculptures conservés dans sa gyspothèque ou d’éléments en grès provenant de déposes antérieures.
Le chantier devrait débuter au printemps 2021 pour une durée de trois ans. Le montant total des travaux est estimé à environ 2,4 millions d’euros.
Merci à nos guides
de l'Oeuvre Notre-Dame
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Dans le bas - côté Nord de la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg se trouve la chapelle Saint-Laurent, c'est la première chapelle construite dans l'édifice.
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 l'origine, elle est destinée à accueillir les reliques de Saint-Laurent offertes par le pape Adrien à Charlemagne qui lui-même en fit don à l'église de Strasbourg.
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Suite à son mauvais état, la chapelle est reconstruite de 1515 à 1521 par Hans Hammer puis Bernhard Nonnenmacher en gothique flamboyant, avec quatre travées et une voûte réticulée ponctuée de 7 clés sculptées. Les statues des apôtres et des saints de la chapelle Saint-Laurent sont l'oeuvres de Philippe Grass au XIXe siècle. L'autel Saint - Jean - Népomucène fut réalisé au XVIIIe siècle, quant à l'autel du XVIIe siècle de style versaillais, il est un chef-d'oeuvre réalisé par des menuisiers français.
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La chapelle Saint-Laurent est réservée à la prière, aux célébrations et aux enterrements.
Cette visite propose de découvrir le quartier impérial, aujourd'hui sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.
Ce qu'il faut savoir :
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La place de la République, ancienne Kaiserplatz, constitue le centre de la Neustadt.
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Cette place monumentale avait vocation à être le nouveau centre politique et administratif de la ville, en concentrant de nombreux édifices officiels.
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Elle est également le point de convergence des grands axes qui structurent l’extension urbaine.
PALAIS DU RHIN
Anciennement appelé Kaiserpalast, il fut construit de 1883 à 1888 par l'architecte berlinois Hermann Eggert pour servir de résidence à l'empereur Guillaume Ier lors de ses séjours dans la capitale alsacienne. Son aspect germanique a été vivement critiqué après la Seconde Guerre mondiale, au point qu'en 1950 le préfet du Bas-Rhin, René Paira, envisagea même de le raser !
BIBLIOTHÈQUE NATIONALE UNIVERSITAIRE
Pour abriter les fonds de l'église des Dominicains, détruite en 1870, August Hartel et le Suédois Skjold Neckelmann dessinent entre 1892 et 1895 la Bibliothèque impériale (rebaptisée « nationale et universitaire » en 1918). Reconnaissable à sa façade néo-Renaissance et à son dôme de verre, elle arbore les armoiries de Bismarck, l'aigle impérial, des blasons guerriers, etc., et se veut le vecteur de la vitalité culturelle du Reich.
Actuellement la BNU est la 2ème plus grande bibliothèque universitaire en nombre de volumes.
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À la suite du traité de Francfort de 1871, Strasbourg est cédée à l'Empire allemand comme le reste de l'Alsace-Lorraine. La ville est alors promue capitale du « Reichsland Elsaß-Lothringen », elle doit donc se doter de nouvelles institutions et administrations. De plus la ville est enfermée entre ses anciens remparts et son territoire n'a pas connu d'extension depuis le xve siècle.
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La volonté d'aménager une « nouvelle ville » répond donc à deux objectifs principaux :
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marquer par la pierre l’avènement du nouveau pouvoir impérial et faire de la ville une vitrine du savoir-faire de l'Allemagne,
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loger les nouveaux habitants (essentiellement allemands) qui arrivent à Strasbourg. La population de la ville passe de 80 000 habitants en 1870 à 180 000 en 1915.
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En 1875, un périmètre d'extension de 384 hectares est retenu. L'armée cède 153 hectares de terrains (anciens remparts et glacis). L'extension se fait vers le nord du centre historique afin d'intégrer les parcs du Contades et de l'Orangerie.
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La nouvelle gare (1878-1883) et la nouvelle université (1879-1884) sont les premières grandes réalisations de la Neustadt.
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Le palais impérial et la « Kaiserplatz » (conçue par l’architecte Johann Carl Ott) sont érigés entre 1883 et 1888.
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Les autorités ne veulent pas faire de la Neustadt un simple quartier résidentiel ou une cité-dortoir, mais une véritable seconde ville à côté du centre historique.
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Pour cela de nombreuses administrations vont s'y installer et l'on y construit également églises et écoles.
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Des locaux destinés à des commerces sont prévus au rez-de-chaussée des immeubles, l'on pense aussi à la qualité de vie des riverains en aménageant plusieurs promenades, mais également un palais des Fêtes et des bains municipaux, l'Empire allemand ayant alors une politique hygiéniste avant-gardiste.
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Certains strasbourgeois de l'époque n'appréciaient guère l'architecture de la Neustadt. Après la Seconde Guerre mondiale, la Neustadt est souvent associée à « l'envahisseur allemand », la façade sud de l'hôtel des Postes lourdement endommagée par un bombardement est reconstruite dans un style contemporain des années 1950 dans le mépris le plus total du style d'origine. En 1957, il a même été question de démolir le palais du Rhin, dans lequel s'était installée la Kommandantur durant la Seconde Guerre mondiale, afin d'y construire une tour administrative. C'est grâce à l'intervention de Maurice Roche, le secrétaire général de la préfecture du Bas-Rhin, que le palais du Rhin est finalement épargné.
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En 2014, le palais universitaire a même retrouvé les statues d'Argentina (représentant Strasbourg) et de Germania (représentant l'Allemagne) dont il avait été dépouillé en 1918.
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En janvier 2016, la ville de Strasbourg et le ministère de la Culture ont déposé une demande d'extension du périmètre inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO à une partie de la Neustadt. La candidature est intitulée « De la Grande-Île à la Neustadt ».
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Le 9 juillet 2017, les ambassadeurs de l'UNESCO décident de répondre positivement à la demande en inscrivant la partie centrale de la Neustadt au patrimoine mondial. Le périmètre retenu pour l'extension s'étend du secteur du tribunal jusqu'à la place Arnold. Il comprend ainsi l'axe impérial reliant la place de la République à l'université et les avenues des Vosges et de la Forêt-Noire.
ANCIENNES ECURIES IMPERIALES - 1888
Pour ne pas surcharger l'environnement du palais impérial, on a pris le parti d'implanter les écuries à l'angle d'un îlot postérieur, rue du Général Frère, dans un style et un matériau apparentés à ceux du palais.
Du fronton latéral nord émerge un tête de cheval, au-dessus du millésime de 1885: terminées à cette date, les écuries ont servi d'atelier aux sculpteurs du palais.
Le tympan du fronton central est décoré d'un casque à pointe surmonté d'un aigle.
HÔTEL DES POSTES
Cet imposant quadrilatère doté de tourelles d'angle et d'aspect néogothique glorifie lui aussi l'occupant allemand. Sur la façade principale se détachaient les statues des empereurs Frédéric Barberousse, Rodolphe de Habsbourg et Maximilien Ier, ainsi que celles des souverains du IIe Reich Guillaume Ier, Frédéric III et Guillaume II. Après l'armistice de 1918, ces figures honnies seront abattues.
L'UNIVERSITÉ ET SES JARDINS
Au lendemain de la victoire de 1870, l'empereur affiche sa volonté d'ouvrir à Strasbourg une université où seraient enseignées la science et la pédagogie allemandes. Le bâtiment existant se révélant trop exigu, il est décidé en 1885 d'élever un campus d'une quinzaine d'hectares au coeur du projet d'extension. Le chantier, confié à Hermann Eggert, est inauguré en 1884. D'autres instituts le compléteront jusqu'en 1890.
LES BAINS MUNICIPAUX
Construits entre 1905 et 1908 par l'architecte Fritz Beblo, ils sont le fer de lance de l'hygiénisme allemand. Ils se composent d'un ensemble de bains chauds ou froids, saunas et bains romains. À l'intérieur, plusieurs piscines illuminées par des verrières. Le décor intérieur mêle stucs et marbres, cuivre, laiton, faïence et bois. L'aspect massif de la façade extérieure est contrebalancé par une rotonde palatiale.
THÉATRE
Les concepteurs de la bibliothèque ont aussi signé le palais de la Diète d'Alsace-Lorraine, consacré à l'administration du Land. D'inspiration néo-Renaissance française, le bâtiment expose sur sa façade les blasons des 30 villes d'Alsace et de Lorraine. Sa partie arrière est détruite en 1944 et une importante refonte est entreprise entre 1954 et 1957 sous la houlette de Pierre Sonrel. En 1968, il devient le Théâtre national de Strasbourg.
EGLISE SAINT PAUL
L’église Saint-Paul de Strasbourg (« Paulskirche » en allemand) est située à l'intersection des quais Zorn et Mullenheim, au confluent de l'Aar et de l'Ill.
Ancienne église de garnison protestante, elle est construite à la fin du xixe siècle lors de l'annexion. Elle est désormais affectée au culte réformé.
Elle s'inscrit dans l'« axe impérial » de la Neustadt formé par l'avenue de la Liberté qui relie la place de la République et la place de l'Université.
Ses deux flèches culminant à 76 mètres de hauteur dominent les alentours.
Le CROUS
Centre Régional Oeuvres
Universitaires et Scolaires
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Visite guidée de la centrale hydroélectrique de Strasbourg qui fête ses 50 ans
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La centrale EDF de Strasbourg, située sur l'île du Rohrschollen, fête ses 50 ans de production d'énergie renouvelable.
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La centrale EDF de production hydroélectrique de Strasbourg célèbre ses 50 ans. L’usine de Strasbourg a été la dernière centrale construite dans le cadre du Traité de Versailles signé en 1919.
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Ce chantier, qui a duré seulement trois ans, a bénéficié de l’expérience des chantiers précédents dans la région, mais également de l’expertise d’EDF dans la mise en route de centrales hydroélectriques à travers le monde.
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Découvrez comment cette centrale, située à seulement 12 km de la Cathédrale, produit une énergie renouvelable depuis un demi-siècle.
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Pour les amateurs de visites insolites, profitez pendant la soirée de la mise en lumière du circuit de visite, qui sublimera ce patrimoine industriel. Le circuit se terminera par une exposition de magnifiques clichés en noir et blanc, pris lors de la construction de l’usine.
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Ce qu'il faut savoir :
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L’intérêt de la centrale hydroélectrique de Strasbourg, c’est qu’elle combine plusieurs aspects qui sauront intéresser petits et grands.
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On peut tout d’abord y observer les deux sas de l’écluse, dans lesquels transitent chaque année 18 000 bateaux en moyenne. Un belvédère donne une vue plongeante sur les sas et permet d’assister aux éclusages.
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On aperçoit également les 6 turbines d’une puissance totale de 150 MW, qui produisent en continu de l’électricité à partir d’une source d’énergie renouvelable.
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Enfin, on peut s’attarder sur la passe à poissons et sa rivière reconstituée de plus de 500 mètres, grâce à laquelle les poissons transitent en toute sécurité en contournant les écluses et l’usine électrique depuis 2016.
La ville de Strasbourg vous propose de découvrir le quartier de Cronenbourg
à travers son patrimoine végétal et d'échanger sur la place de la nature en ville.
Avez-vous envie de nature en ville ? Etes-vous inspirés par la possibilité de fleurir le trottoir devant chez vous ?
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Accompagnés par des agents de la ville, vous partirez à la (re)découverte des quartiers des Poteries et du Hohberg lors d’une promenade inédite à travers les parcs, squares et autres espaces à caractère naturel.
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Vous bénéficierez d’informations sur les espaces verts et leur gestion, les projets de nouvelles plantations.
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Vous pourrez également profiter d'une exposition photo éphémère installée au fil de la balade, sur le thème " la nature dans mon quartier ". Cette rencontre sera également l’occasion de partager vos idées pour végétaliser la ville.
Ce qu'il faut savoir :
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Implanté sur la terrasse de lœss au nord du centre-ville, le quartier de Cronenbourg se développe au XIXe siècle avec l’arrivée du chemin de fer et de l’industrie.
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Le quartier s’organise en quatre grandes entités aux caractéristiques affirmées :
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le Vieux Cronenbourg aux aspects de faubourg ;
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Saint-Antoine, quartier résidentiel à dominante pavillonnaire ;
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la Cité nucléaire, grand ensemble réalisé dans les années 1960 (2 184 logements)
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le secteur d’activités du Marché-Gare.
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Cronenbourg est un quartier aux multiples facettes. Que ce soit dans le faubourg historique, le secteur Saint Antoine, les anciennes brasseries ou la Cité Nucléaire, la nature en ville est bien présente et tisse un trait d’union végétal, dont les fonctions écologiques et paysagères constituent un atout majeur pour le territoire.
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Le territoire de Cronenbourg- - Hautepierre - Poteries - Hohberg - Forges recèle d’espaces publics à caractère naturel variés, riches en biodiversité, qui constituent de véritables atouts pour le territoire en terme de qualité paysagère, de confort de vie, de santé publique et de cohésion sociale. Pour autant, un grand nombre de ces espaces sont encore méconnus !
À l’étroit rue Brûlée, en plein secteur sauvegardé et sans réelles possibilités d’extension, la Doctrine chrétienne était en quête d’une relocalisation depuis 2011. L’association de gestion de l’école l’a trouvée à l’entrée de la route d’Oberhausbergen, à deux pas de la station de tramway Rotonde et d’une sortie d’autoroute. Le terrain de 53 ares se situe, plus précisément, en bordure Est du cimetière israélite et en bordure Ouest du chemin Joseph-Schaeffer. En juin 2016, un accord a été conclu avec la Ville, qui a vendu à l’institution plusieurs parcelles de l’ancienne villa Nuss, démolie en 2004, suite à plusieurs incendies criminels.
Comment fabriquait-on les blocs de glace au XIXe siècle ?
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Venez visiter cette ancienne usine de production de blocs de glace qui utilisait uniquement la force hydraulique de la rivière.
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Elle a été en service jusqu'en 1990.
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En 1897, pour répondre aux besoins croissants de I'industrie alimentaire, des brasseurs et des bouchers-charcutiers installent dans les anciens locaux de moulins une usine de fabrication de glace en barres.
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Cette usine, agrandie en 1903 et 1912, ne sera plus modifiée par la suite. Elle nous est parvenue pratiquement intacte, constituant un rare témoignage d'une usine du XIXe siècle, avec toute I'authenticité de ses installations monumentales baignant dans leur ambiance d'époque.
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L'énergie fournie par la rivière faisait aussi tourner deux alternateurs produisant du courant alterné triphasé, dont I'un est construit par Brown et Boveri en 1897.
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Cet appareil est une pièce rarissime. Il constitue l'alternateur le plus ancien de cette firme, encore conservé et en état de marche.
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Ce qu'il faut savoir :
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L'usine à froid, construite en 1895, a fonctionné jusqu'en 1990. Le site présente des machines géantes pour comprendre la production de froid artificiel par la détente de gaz, des turbines hydrauliques et alternateurs (pour l'énergie), et des compresseurs et condenseurs (pour le froid).
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Toute la chaîne de fabrication est toujours en état de marche : 3 turbines, 4 compresseurs, 2 alternateurs, permettant la fabrication artificielle de glace et la production d'électricité.
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L'ensemble des installations techniques est classé au titre des Monuments historiques depuis 1993.
Classement de l'ensemble des machines par arrêté du 29/09/1993
Classement de la salle des machines
représentant environ 300m² de "vieille mécanique".
Il s'agit là de :
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trois turbines de type "Francis", fabriquées par Schneider-Jaquet, ateliers de Strasbourg-Koenigshoffen (l'une de 1897, deux de 1903),
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quatre compresseurs Quiri sur licence Pictet Rau, usine à Schiltigheim (deux de 1897, un de 1903, un de 1912),
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deux alternateurs avec leurs tableaux électriques en marbre : un de 1897 fabriqué par Brown et Boveri, Suisse, un vers 1930 de la Société Alsacienne de Construction Mécanique (SACM) de Mulhouse,
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une armoire de commande électrique avec deux transformateurs, interrupteurs, voltmètres, ampéremètres, fréquencemètre,
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des engrenages de transmission, poulies et axes, cordages tressés au carré, couroies de transmission en cuir,
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un arbre de transmission dans le sol de l'usine
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des appareils et installations annexes : quatre panneaux mureaux en fonte portant des manomètres Quiri (1897), deux commandes ménacinques de régulation des turbines, deux mécanisme de débrayage automatique Schneider-Jaquet (1897 et 1903), l'ensemble des tublures reliant les différentes machines, les lampes et les anciens câblages électriques sur les murs, les balustrades de protection en acier autour des machines et au-dessus des turbines