Ancienne clinique ORL
Bâtiments en reconversion
« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. » (Antoine Lavoisier). C’est aussi valable pour les bâtiments ! Dans les villes, d’anciens sites s’offrent une nouvelle jeunesse et proposent de nouveaux usages, afin de s’adapter aux besoins actuels des habitants. Nous avons l’opportunité d’en apprendre davantage sur ces transformations lors de visites commentées de bâtiments en reconversion.
Avec : Sébastien Bruxer, chef de projet SERS & Anne-Laure Better (Richter architectes & associés), architecte
Calendrier de livraison du Technoparc :
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Mi-2021 : bâtiment ORL
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Début 2022 : Pavillon BLUM
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Mi-2022 : bâtiment neuf tranche 1
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Début 2025 : bâtiment neuf tranche 2
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Début 2028 : bâtiment neuf tranche 3
Au Sud-Est des Hospices Civils (porte entrée à côté du parking Saint Nicolas), le futur Technoparc représente une composante essentielle du projet de Campus des technologies médicales qu’on appelle aujourd’hui nextmed.
UN LIEU UNIQUE DE RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT, AU PLEIN CŒUR DE STRASBOURG
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En plein centre-ville, à quelques pas de la cathédrale, le site d’environ 1,5 hectare a été acquis aux HUS par l’Eurométropole en février dernier, suite à une délibération de décembre 2015.
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Il marque un choix fort de la Ville et l’Eurométropole de vouloir placer les patients et les acteurs de la santé sur un même site, au centre de Strasbourg.
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Son réaménagement est également porteur d’enjeux urbains forts : ouvrir le site sur la ville et matérialiser une véritable porte d’entrée du campus hospitalier de demain, créer de nouveaux espaces publics de qualité, préserver les éléments patrimoniaux et historiques du secteur, notamment les bâtiments remarquables, viser la performance environnementale.
UNE PROGRAMMATION AMBITIEUSE, FAVORISANT LA SYNERGIE DES ACTEURS DE LA SANTÉ
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Le Technoparc a pour vocation d’être le site principal d’accueil d’entreprises du campus, dédié au secteur des technologies médicales et de ses axes transverses.
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Les grandes orientations programmatiques du projet sont les suivantes :
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La création d’une offre d’accueil pour les entreprises en lien avec l’hôpital, intervenant dans le champ du domaine médical et du numérique de la santé d’une capacité maximale d’environ 30 000 m² ;
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La création d’une offre d’accueil pour des entreprises quelle que soit leur taille, avec une palette de loyers adaptée débutant à 120€/m²/SU/an, hors charges ;
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Une programmation réversible et adaptable à l’évolution de la demande, intégrant une part de bureaux et laboratoires et une typologie de bureaux modulables et évolutifs.
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L’objectif général est de pouvoir créer les conditions d’une collaboration intense et d’une synergie entre les entreprises et la sphère médicale, que ce soit au sein du Technoparc ou à l’échelle globale du campus nextmed.
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Les nouvelles constructions seront réparties sur trois lots distincts :
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Réhabilitation bâtiment ORL et extension : 8 500 m²SP ;
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Réhabilitation pavillon Blum : 1500 m²SP ;
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Programmes neufs : 20 000 m²SP.
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UN MONTAGE CONCESSIF INNOVANT, OÙ L’EUROMÉTROPOLE RESTE LARGEMENT IMPLIQUÉE
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Pour réaliser cette opération, l’Eurométropole a fait le choix de recourir à concession d’aménagement d’une durée de 15 ans après mise en concurrence.
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Le processus proposé est particulièrement innovant car avec les évolutions législatives de début 2016 en la matière, il confiera pour la première fois une palette de missions large au concessionnaire incluant la remise en état du site, l’aménagement des espaces extérieurs, la réhabilitation des bâtiments ORL et BLUM ainsi que leur gestion locative.
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Et c’est bien là la deuxième particularité de ce montage. Ces deux bâtiments ne seront pas vendus au concessionnaire et seront conservés par l’Eurométropole de Strasbourg.
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De cette manière, elle restera très impliquée dans la gouvernance du projet et elle pourra garantir notamment la qualité des projets architecturaux, la maîtrise des entreprises à implanter et le montant des loyers appliqués.
LE CHOIX D’UNE GOUVERNANCE PARTICIPATIVE, POUR UN OBJECTIF COMMUN
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Le campus nextmed englobe l’ensemble du site de l’hôpital civil, et à ce titre des maîtres d’ouvrages et des porteurs de projet multiples, publics et privés (NHC, IRCAD, IHU, Biocluster, …).
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Il repose surtout sur une gouvernance participative et vertueuse entre l’ensemble des acteurs qui contribuent à la mise en œuvre des projets lorsqu’ils ne les portent pas eux même.
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Le projet de Technoparc s’intègre bien entendu pleinement dans ce processus collaboratif avec nos partenaires.
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Cette singularité est d’ailleurs la principale force du projet nextmed, reconnue à l’échelle nationale et qui permettra de positionner l’agglomération parmi les cinq principales villes d’Europe pour le nombre d’entreprises implantées et dédiées aux technologies médicales.
Le pavillon Blum, bâti en 1921, à l’architecture emblématique, sera également préservé et restauré pour offrir un espace de 1.500 m²
Pavillon animalier
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Date : 1921
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Architecte : Patrice Bonnet
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"A cause de son parti pris de "romantisme pittoresque" fustigé par la Commission des Beaux-Arts, le "pavillon d'animaux" projeté par Patrice Bonnet, architecte en chef des services d'architecture de l'université de Strasbourg, a bien failli ne jamais voir le jour.
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Construit dans le jardin de l'institut d'hématologie en 1921, l'édifice était principalement destiné à l'élevage des animaux destinés aux besoins de l'expérimentation médicale, comme l'évoque la frise de lapins sculptée sur la façade sud, au-dessus d'un oculus".
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Les animaux (souris) ont été transférés dans un local aux normes réalisés dans le bâtiment d'hématologie. L'espace a été transformé en bureaux.
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Patrice Bonnet, ancien élève de l’Ensba, où il avait été grand prix de Rome, est nommé architecte de la nouvelle université de Strasbourg en 1919, puis professeur d’architecture à l’Eras trois ans plus tard. Il s’illustre par la construction d’une animalerie en style « pittoresque ».
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Ce petit bâtiment aux toits mouvementés, coiffés de hautes cheminées, évoque certaines villas naturalistes allemandes ou anglaises de la même époque, voire le mouvement Art and Crafts.
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Décoré de frises animales et percé d’un oculus, il tranche avec l’historicisme sévère des instituts voisins.
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A la même époque, Bonnet réalise, dans un style comparable, un laboratoire relié à une autre clinique et complété par un amphithéâtre.
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Les audaces de Bonnet ne furent pas du goût de la municipalité, qui tenta sans succès, d’empêcher la réalisation de ces deux bâtiments : l’innovation la plus franche, même si elle était ponctuelle, vient donc, en 1920, d’un architecte « français » et public, et non d’un « local »
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TNS, le 1er octobre
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Centre funéraire Strasbourg Nord, le 2 octobre
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Maison de la petite enfance Cronenbourg, le 4 octobre
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Palais des Fêtes, le 5 octobre
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Technoparc NextMed, le 8 octobre
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Passer d’une rive à l’autre, le 12 octobre
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Latitude 44, le 14 octobre
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Bains municipaux, le 17 octobre à 12h
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Après-midi dans le quartier du Wacken, le 18 octobre
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Les Ponts de la Petite France, le 20 octobre
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Maternité de Hautepierre, le 22 octobre
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Manufacture des tabacs, le 23 octobre
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Ecole maternelle Solange FERNEX, le 26 octobre
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Maison du Bâtiment, le 28 octobre
Passer d’une rive à l’autre
– en Dragon boat vers les quartiers portuaires de Strasbourg d’une rive à l’autre
La Fédération française du paysage et la Maison européenne de l’architecture vous donnent rendez-vous pour une balade active en dragon boat. Changez de point de vue, venez (re)découvrir le paysage fluvial de Strasbourg ainsi que les transformations du port en futurs morceaux de ville. Tous ensemble, pagayons !
Tarif : 15 € / Adhérents MEA : 10 €
Découvrez l’avancement du chantier Latitude 44
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situé rue d’Ypres dans le quartier des Quinze, à Strasbourg.
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ce bâtiment de la Cité Rotterdam, auparavant appelé “Bâtiment des célibataires”, va retrouver une nouvelle jeunesse grâce à une restructuration complète qui lui donnera une allure de cité balnéaire.
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une fois rénové, le bâtiment de 10 étages proposera 79 logements haut de gamme.
- la fin des travaux est prévue pour le 2ème trimestre 2020.
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Architecte : Cabinet Heintz et Associés
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Maître d’ouvrage : Edifipierre
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Cabinet d'Architecture et d'Urbanisme
Georges Heintz et Associés
47 Rue des Grandes Arcades
67000 Strasbourg
Téléphone : 03 88 32 64 84
Pour écrire,
cliquer sur le bouton vert
Visite faite avec passion par :
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Mr HEINTZ, architecte qui a passé les 13 premières années de sa vie dans la cité Rotterdam
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Mr PIQUEE : chef de projet - KS Constructions
Les futurs Bains municipaux de Strasbourg
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La SPL Deux-Rives, missionnée par la Ville de Strasbourg, pilote le projet de rénovation et la gestion des Bains Municipaux de Strasbourg, patrimoine exceptionnel et unique en Europe.
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Témoin du Jugendstil, inscrit aux Monuments Historiques, cet ensemble patrimonial construit au début du XXe siècle au cœur de la Neustadt, fait aujourd’hui l’objet d’un projet de restauration ambitieux alliant histoire et modernité.
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Pour retrouver la beauté d’origine de l’œuvre de Fritz Beblo, le projet retenu réussit le pari de restaurer avec soin les magnifiques espaces intérieurs historiques, dans le respect de leur origine, mais également d’adapter l’établissement aux normes et aux usages contemporains.
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L’accès aux deux bassins aquatiques, dont les plages seront désormais accessibles simultanément, est complété par une nouvelle offre centrée sur le bien-être, la détente et la santé.
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Le bâtiment de l’actuelle chaufferie est transformé en un nouvel espace dédié au sport, à la santé et la nutrition.
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Les écoles de Strasbourg seront ainsi accueillies et pourront profiter de conseils et d’ateliers tournés vers la diététique et la gymnastique douce.
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Les Bains Romains, espace emblématique des Bains Municipaux sont entièrement restaurés et complétés par leur pendant contemporain :
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Un nouvel espace bien être au rez-de-chaussée avec Sauna, Grotte de Sel, fontaine de glace, Jacuzzi et douches massantes.
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A l’étage, un SPA proposera des soins du corps et des massages, véritable escapade sensorielle.
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En extérieur, un bassin Balnéo entouré d’un jardin fraicheur paysagé et parsemé de brumisateurs invite l’usager de se promener à son gré ou de s’installer sur les terrasses de bois qui ponctuent les promenades.
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Un nouvel espace culturel modulable accueillera des événements, des concerts, des projections de films ainsi que des expositions, en partenariat avec les associations du quartier et la Ville de Strasbourg.
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Les grandes étapes :
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Juin 2017 : la Ville de Strasbourg missionne la SPL Deux Rives pour la rénovation et la gestion des Bains Municipaux
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Juin 2018 : fermeture de l’établissement
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Janvier 2020 : début des travaux
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Septembre 2021 : réouverture au public
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L’équipe lauréate qui assure la conception, la construction, l’exploitation et la maintenance de cet ensemble patrimonial exceptionnel vient d’être désignée.
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Il s’agit du groupement Eiffage Construction Alsace,
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associé à une équipe experte regroupant Equalia (futur exploitant),
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François Chatillon, Architecte en Chef des Monuments Historiques,
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TNA agence d’architecture spécialisée dans le domaine aquatique,
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Quadriplus, leader européen de l’ingénierie multidisciplinaire et Véolia (mainteneur).
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Leur projet est fidèle à l’ambition d’origine des Bains, centrée sur l’accès de tous à l’hygiène, au sport, à la santé et au bien-être.
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En somme, un projet qui permet de maintenir Les Bains comme lieu de vie et de plaisir. Un lieu qui offre une expérience sensorielle inédite en cœur de ville, accessible à tous.
Merci
au cabinet d'architecture François CHATILLON
pour ce projet ambitieux
et pour cette visite passionnante
Architektenkammer Baden-Württemberg
Kammerbezirk Karlsruhe
Waldstr. 8, 76133 Karlsruhe
Tel. : +49 721 - 22546
Pour envoyer un courriel
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Le centre sportif Aristide Briand se trouve :
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43, Avenue du Rhin
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tramway D ou A
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arrêt Aristide Briand
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Il a été achevé en 2014.
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Structure en bois et béton armé .
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Le toit est en treillis.
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Neudorf est un ancien faubourg de Strasbourg devenu quartier dense et central.
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À l’origine en dehors de la ville (les remparts étaient situés au nord), le quartier est désormais intégré au cœur de l’agglomération.
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Principalement résidentiel, il est le quartier le plus peuplé de Strasbourg.
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Ses habitants sont appelés les Neudorfois et les Neudorfoises.
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C'est quoi un centre socio-culturel?
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C’est un espace d’accueil dédié à la population du quartier.
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C’est un endroit où il est facile de s’exprimer.
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C’est une maison pleine de convivialité.
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C’est un lieu qui laisse place à la mixité sociale.
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Le CSC Neudorf s’adresse aux publics de tous âges et propose des activités culturelles, éducatives, sociales, familiales, sportives, de loisirs, ...
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Entre canal de jonction et bassin d’Austerlitz, après la transformation d’une première friche en médiathèque André-Malraux, en 2008, c’est au tour d’un deuxième bâtiment du môle de faire l’objet d’une reconversion (à côté, autre élément de la composition, le silo central qui domine aujourd’hui le site est réservé à la réalisation d’une « Maison de l’accueil international » dans le cadre du plan « campus »).
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Datant de 1932, il s’agit du premier édifice à avoir été reconstruit par le Port autonome de Strasbourg sur le terre-plein après le grand incendie de 1928.
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Dessiné par Gustave Umbdenstock, le solide bâtiment industriel comprend des magasins d’entreposage (la partie horizontale) flanqués, à l’Est, côté place Winston-Churchill, d’une tour qui abritait bureaux et logements de service du locataire, l’armement Seegmuller.
Comme un conteneur à la place de la toiture
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Désaffecté après le naufrage de la société, en l’an 2000, l’entrepôt a été attribué au groupement Icade à la suite de la fameuse consultation d’investisseurs-exploitants lancée en 2009 par la SERS, le projet étant établi en partenariat avec les architectes Georges Heintz et Anne-Sophie Kehr (HK et associés).
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L’édifice historique, pièce d’un rare patrimoine portuaire, doit faire l’objet de deux interventions contemporaines.
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La plus spectaculaire vise à démonter le toit à longs pans et à tuiles plates du bâtiment d’entreposage et à coucher sur les murs en place un parallélépipède de trois niveaux. Percé de patios, un volume horizontal et largement vitré dont la structure en acier reprend le rythme des travées existantes et s’inscrit dans la rhétorique portuaire.
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Dans le même registre, le volume en question peut être vu comme une évocation du conteneur, étant entendu que de telles boîtes n’ont jamais été empilées sur les quais du bassin d’Austerlitz.
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Si le rajout affirme ainsi son appartenance au bâtiment d’origine, il revendique aussi sa modernité et se distingue notamment par son gabarit : l’extension se trouve posée en encorbellement sur les longues façades Nord et Sud (un débord de 2,50 mètres) et, surtout, présente un spectaculaire porte-à-faux (15 mètres) à l’Ouest, vers le haut silo à grains.
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L’autre retouche concerne la tour de bureaux, l’élément qui constitue un signal de l’ensemble côté Est : le comble est rehaussé, vitré et surmonté d’une casquette en gradins. abritant des installations techniques.
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À l’instar des deux autres édifices alignés sur la presqu’île (le dispositif était très en vogue dans les années 1930), le bâtiment se trouvera gratifié, 80 ans après sa construction, d’un couronnement étagé.
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Pour le reste, la partie ancienne, avec son ossature de béton et son remplissage de briques rouges (il n’est pas question de les recouvrir d’une peinture argentée) est destinée à être réhabilitée et restructurée. « Le projet met en valeur le rythme du bâtiment, sa trame en staccato », explique Georges Heintz..
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La médiathèque se trouve sur la presqu'île Malraux, au bord du bassin d'Austerlitz, à proximité de la place de l’Étoile. Elle fait face au nouveau centre commercial Rivetoile inauguré en 2008.
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Ce nouveau quartier, appelé Fronts de Neudorf, s'inscrit dans un vaste projet d'urbanisme baptisé Deux Rives et visant à relier le secteur du Heyritz jusqu'au quartier du Port du Rhin.
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La médiathèque occupe un ancien bâtiment portuaire de l'Armement Seegmuller construit dans les années 1930 et désaffecté en 2000.
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Les grues de manutention ont été conservées.
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Le projet de réhabilitation est l'œuvre des architectes Jean-Marc Ibos et Myrto Vitart.
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Elle fait partie des 28 bibliothèques et médiathèques de la Communauté urbaine de Strasbourg.
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Elle a été inaugurée le 19 septembre 2008.
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Avec ses 11 800 m2 et ses 160 000 documents répartis sur à peu près 20 km de rayonnage, elle est classée comme étant la plus grande bibliothèque publique de l'est de la France.
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La médiathèque occupe six étages dont cinq sont ouverts au public.
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2.000 visiteurs - lecteurs par jour
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3.000 documents empruntés par jour
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bibliothèques pour les alsatiques et livres anciens contient 300.000 documents consultables sur place
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Merci monsieur Arsène OTT, directeur de la médiathèque André Malraux.
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Die Mediathek André-Malraux ist die größte öffentliche Bibliothek Im Osten Frankreichs. Die 2008 eingeweihte Mediathek befindet sich auf der Halbinsel Malraux, am Rande des Austerlitzer Beckens, nahe dem Place de l' Étoile.
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Sie erhebt sich gegenüber dem Einkaufszentrum Rivétoile, das im gleichen Jahr eingeweiht wurde. Der neue Stadtteil Neudorf ist Teil des umfangreichen städtebaulichen Projekts Deux Rives, das die Anbindung des Heyritz-Viertels an das Industriegebiet Port du Rhin zum Ziel hatte. Die Mediathek befindet sich in einem ehemaligen Getreidespeicher im Hafengelände, der in den 1930er Jahren gebaut und im Jahr 2000 stillgelegt wurde.
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Die Umschlagkrane sind erhalten. Das Gebäude hat nach der Verlängerung durch eine Glas-Stahl-Konstruktion eine Länge von 135 m und eine Höhe von 35 m. Die Planungen zur Mediathek wurde von Robert Grossmann, ehemaliger Präsident der Stadtgemeinde Straßburg, initiiert.
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Das Projekt startete 2006 und dauerte zwei Jahre, es kostete insgesamt 64,5 Millionen Euro. Das Sanierungsprojekt wurde von den Architekten Jean-Marc Ibos und Myrto Vitart realisiert. Es ist eine der 28 Bibliotheken und Mediatheken der Stadtgemeinde Straßburg. Sie wurde am 19. September 2008 vom Bürgermeister Straßburgs Roland Ries (PS) eingeweiht. Mit 11.800 m² und 160.000 Dokumenten auf einer Fläche von rund 20 km Regallänge gilt sie als die größte öffentliche Bibliothek Ostfrankreichs. Fünf der sechs Etagen der Mediathek sind für die Öffentlichkeit zugänglich. Es arbeiten 120 Mitarbeiter im Haus.
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L’école quitte les locaux du Palais du Rhin en 1987, ceux-ci étant devenus trop étroits pour accueillir les promotions grandissantes d'élèves architectes. Elle s’installe dans les locaux d’un ancien concessionnaire automobile BMW, ce qui lui vaut encore aujourd’hui son surnom de « garage ».
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Le projet des architectes Moretti et Clapot permet d’y créer de nombreux locaux d’enseignements, avec notamment un atelier sous verrière situé dans l’ancien atelier de réparation au sommet d’une rampe, ainsi qu’une cafétéria dans l’ancien espace d’exposition de la concession, à l’angle de la rue Moll et du boulevard Wilson.
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Début 2012, l’école nationale supérieure d'architecture de Strasbourg intègre l'université de Strasbourg. Elle dépend du ministère de la Culture depuis 1997.
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En 2010, un projet d’extension est confié à l’architecte Marc Mimram pour permettre à l’école de doubler sa surface de 4 360 m² à l’issue des travaux.
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Le nouveau bâtiment est livré en 2013.
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En 2015, l’immeuble du « Garage » est à son tour entièrement réhabilité pour une réouverture en 2016.
UNE ASSOCIATION DE QUARTIER
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Créée en 1964, l’Association des Résidents de l’Esplanade compte aujourd’hui 40 administrateurs mobilisés et engagés qui, au sein du Comité de Direction, défendent au quotidien les intérêts des Esplanadiens.
UN CENTRE SOCIO-CULTUREL
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Depuis 1974, l’ARES est également un centre socio-culturel agréé par la Caisse d’Allocations Familiales, avec un ensemble de services et d’activités dédié aux tout-petits, aux enfants, aux jeunes, aux adultes et aux seniors.
DES VALEURS
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L’ARES est un lieu d’expression, de partage, de rencontre, d’échange et d’écoute.
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Elle favorise le lien social et le Vivre ensemble en développant des partenariats avec les commerces, les écoles et les services du quartier mais aussi en soutenant et en accueillant les autres associations du quartier.
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L’ARES est accessible à tous, valides ou porteurs de handicap.
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Construction : 1980
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Ecole construite sur une partie du terrain de l'ancienne caserne Bataille.
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Travaux de réaménagement : 2009 - 2010
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von den Architekten Nathalie Larché & Nicolas Metzger aus Straßburg
La Petite France...
Que serait-elle sans ses ponts ? De bois, de pierre ou d'acier, ils sont ces articulations qui nous offrent un passage d’un îlot à l’autre, d’un monde à l’autre, d’une époque à l’autre.
Pour comprendre comment ils ont façonné ce quartier si renommé, remettons-nous en à deux guides qui le connaissent par cœur. Jean-Claude Richez, historien, et Claude Denu, architecte et président de l’association Petite France et de la MEA, nous embarquent pour une balade ponctuée d’échanges et de commentaires, de la fondation du quartier au temps présent.
La Petite France : joli nom pour un quartier !
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Le tendre hommage d’une ville à son pays ?
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Ou un quartier qui condense toutes les merveilles de France ?
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Côté merveille, vous ne serez pas déçu. Ce quartier de Strasbourg en est une, avec ses maisons à colombages et ses canaux enjambés par des ponts anciens.
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Du côté de l’origine du nom, en revanche, il y a méprise…
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D’abord parce que, lorsque ce surnom naît à la fin du XVe siècle, Strasbourg (comme l’Alsace) ne fait pas partie de la France !
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Ensuite, ce n’est pas du tout un hommage, mais plutôt un surnom ironique.
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Robert Werner, journaliste et auteur, nous explique pourquoi.
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« Le quartier abritait un hospice, un lazaret, où l’on isolait et contrôlait les arrivants d’un pays infecté par une maladie contagieuse…
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Les arrivants en question étaient des mercenaires victimes de la vérole, autrement dit de la syphilis.
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Ils avaient mis leurs armes au service du roi de France, Charles VIII, pendant les guerres d’Italie.
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Et si l’ironie perçait, c’est que l’on considérait cette infection comme la maladie des Français, d’où la Petite France. »
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Pas glorieux comme surnom…
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Si aujourd’hui le quartier est couru (il est très chic d’y habiter !), cela n’a donc pas toujours été le cas.
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En raison de sa proximité avec la rivière l’Ill, le quartier a aussi longtemps été celui des tanneurs, qui lavaient les peaux dans la rivière.
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Témoins de ce passé, les longues lucarnes qu’on peut voir sur les toits, qui permettaient d’aérer les greniers où étaient séchées et stockées les peaux.
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L’énergie hydraulique de l’Ill sera également utilisée au XIXe siècle par les usines de production de pains de glace, installées rue des Moulins.
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Indispensable pour conserver les produits frais… et la bière !
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Outre les maisons à colombages, dont certaines datent du Moyen Age, le charme du quartier tient aux Ponts Couverts et aux tours du XIVe siècle, vestiges des anciens remparts.
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Ne cherchez pas la toiture des ponts : elle a disparu au XVIIIe siècle !
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La toiture s’est envolée, mais le nom est resté…
Le pont Saint-Thomas (Thomasbruck en alsacien) est un pont métallique en arc qui franchit l'Ill dans le quartier du Finkwiller à Strasbourg (Bas-Rhin). Cet ouvrage en fonte fut construit en 1841 par les frères de Dietrich de Reichshoffen, sous la direction de Nicolas Cadiat, d'après les plans de l'ingénieur Antoine-Rémy Polonceau, concepteur du pont du Carrousel à Paris dans les années 1830. C'est l'un des plus anciens ponts de fonte conservés en France.
Le pont est construit dans l'axe de la rue Martin-Luther qui y conduit depuis la place Saint-Thomas.
Sur l'autre rive il rejoint le quai Finkwiller et le quai Charles-Frey.
L'existence d'un pont Saint-Thomas (Sankt-Thomasbrücke) est attestée dès 1197.
Après la Révolution, en 1794, il est nommé « pont de la République », pour redevenir « pont Saint-Thomas » en 1813.
En 1841 il est reconstruit sous sa forme actuelle. Pendant les deux guerres, il reprend son nom allemand, puis retrouve son appellation française en 1918 et 1945.
L'édifice fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques en 1995.
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La rue du Bain-aux-Plantes – dont une partie est également nommée le quartier des tanneurs – était occupée par de nombreuses tanneries comme en témoignent encore les maisons les plus anciennes qui sont dotées de grenier ventilés destinés au séchage des peaux.
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Le quartier des Moulins était quant à lui peuplé de meuniers.
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Les territoires de l'actuelle Petite France étaient pauvres et de mauvaise fréquentation.
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On y trouvait des bourreaux et des prostitués 2 mais également des pêcheurs.
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Du fait de cette pauvreté, les maisons étaient construites en pan de bois, qui donnent aujourd'hui son identité au quartier.
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Jusqu'au XIXe siècle, la rue du Bain-aux-Plantes était séparée du quartier Saint-Thomas par le fossé des Tanneurs qui fût comblé en 1840 et permit la création de la place Benjamin-Zix.
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Le quartier de la Petite France semble n'être apparu sous cette dénomination qu'au cours du xxe siècle.
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En effet, ni Adolphe Seyboth, ni Frédéric Piton, n'en parlent dans leurs ouvrages sur l'histoire de l'urbanisme de Strasbourg parus à la fin du siècle précédent .
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Le terme « im kleinen Frankreich » désigne alors uniquement le terre-plein séparant le canal du moulin Spitz et le canal de navigation .
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Jusqu'au XIXe siècle, les trois entités qui forment aujourd'hui le quartier étaient désignées « am Pflanzbad », « der Mühlenplan » et « bei den Gedeckten Brücken ».
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« Am Pflanzbad » désignait les actuelles rue et impasse du Bain-aux-Plantes qui étaient alors séparées de la rue des Dentelles par le fossé des Tanneurs qui coulait en lieu et place de l'actuelle rue du Fossé-des-Tanneurs et de la place Benjamin-Zix.
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Le « Mühlenplan » correspond aujourd'hui encore à la rue des Moulins, qui est parfois appelée le quartier des moulins.
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Quartier pittoresque, très prisé par les touristes et comportant de nombreux restaurants, la Petite France est traversée par
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les canaux des moulins Zorn (« Zornmühle »),
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Düntz (« Düntzmühle »)
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et Spitz (« Spitzmühle »)
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ainsi que par le canal de navigation.
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Elle a conservé un grand nombre de maisons à colombages, dont la maison des Tanneurs et la maison Haderer.
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La Petite France compte deux églises :
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l'ancienne église Saint-Martin, à côté du pont du même nom, qui accueille aujourd'hui le théâtre TJP
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l'église méthodiste de Sion sur la place Benjamin-Zix juste en face de la maison des Tanneurs.
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Les anciennes Glacières de Strasbourg ont cessé leurs activités en 1990. Elles abritent désormais un hôtel.
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Les ponts couverts, formés par quatre tours, ferment le quartier à l'ouest.
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Juste en amont se trouve le barrage Vauban.
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A noter que la rue des Dentelles ne fait pas proprement partie du quartier de la Petite France.
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En effet, avant le comblement du fossé des tanneurs, elle en était exclue ; ce qui se remarque par ailleurs à l'architecture de ses maisons souvent construites en maçonnerie alors que les habitats de la Petit France était fait de colombages.
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Ilana Isehayek débute sa carrière au Canada avant de s’installer en France il y a une vingtaine d’années.
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Ses origines et son parcours apparaissent dans son travail à travers l’attention soutenue qu’elle porte à la question des racines, du voyage, des cultures d’origine et d’adoption.
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Une de ses préoccupations majeures est de créer du lien entre le passé et le présent, l’histoire et le vécu, en définissant le rôle du public dans l’œuvre, son regard ou son approche physique du lieu.
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Travaillant tour à tour la peinture, la sculpture ou l’installation, elle développe un langage très personnel où les motifs de la barque, d’éléments de planisphères en forme de fuseaux et de la toupie sont récurrents.
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S’y ajoute depuis quelques années une recherche sur la place du corps dans l’architecture qu’elle traite de manière littérale par l’aménagement de sculptures en creux, propres à recevoir des corps.
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Depuis ses débuts, elle est fidèle au bois qui occupe une place centrale dans son œuvre.
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Sollicitée à de nombreuses reprises dans le cadre de commandes privées, du 1% artistique ou de commandes publiques, elle travaille sur l’idée de l’écriture d’une partition commune entre un bâtiment et une œuvre d’art commanditée. Barbara Bay
A droite : Mme Ilana Isehayek, plasticienne
et à gauche : Mme Barbara BAY,
Responsable depuis janvier 2009, de
"La Fabrique de l'hospitalité" aux HUS de Strasbourg
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2017 : Appel à projets Signature Strasbourg Eurométropole - Clinique Rhena
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2015 : Centre d’Interpréta on “Point d’Orgue" - Orgues et flûtes du Monde à Marmoutier
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2013 : Croix glorieuse - église Notre Dames des Anges, Pessac, Bordeaux
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Installation d’un mobile - maison privée, Badenweiller, Allemagne
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2012 : Fondation François Schneider - Parc de sculpture, “Toupie d’eau", collection de la Fondation Wattwiller, France
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2006-2008 : Commande publique - Département de gynécologie-obstrétrique CHU de Strasbourg avec l’Atelier Fou de Roi, Edith Wildy
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2004-2005 : Wind-Breaker - Col de Saales
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2003 : Mural - Ecole maternelle de Drusenheim
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2002Big Wheel - Parcours de l’art contemporain, Stotzheim
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1999-2000 : Lauréat du concours des sources de Watwiller - installation de toupies d’eau, travail en cours
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1998 : 1 % Artistique - Collège International de l’esplanade, Strasbourg “Une œuvre, un lieu" - Frac Alsace Usine de palettes Lycée de Ste Marie aux Mines
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1994 : Programme d’intégration des Arts à l’Architecture - Hôpital Notre-Dame, Montréal - Mural - maison privée, Dordogne
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1992 : Programme d’intégration des Arts à l’Architecture - Hôpital Royal Victoria, Montréal.
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1988 : Programme d’intégration des Arts à l’Architecture - École Polytechnique de Montréal.
Future maman testant
le mobilier design
Le bébé viendra
en novembre
L’HISTOIRE
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Construite entre 1848 et 1852, la manufacture de tabacs de Strasbourg est le prototype du modèle dit « Eugène Rolland » adopté dans toute la France jusqu’en 1902.
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Modulable, moderne, pensée pour son évolution et très fonctionnelle, elle servira de référence pour 13 autres manufactures dans tout l’hexagone (Marseille, Châteauroux, Dijon…) et contribuera à placer la technique industrielle française des tabacs au premier rang mondial.
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Modèle social avec la présence de la médecine du travail, d’une crèche, d’un restaurant du personnel, c’était une vrai fierté de travailler dans cette fabrique.
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C’est aussi un important moteur économique pour la ville et principalement pour le quartier de la Krutenau.
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A partir du second empire la manufacture de tabacs se spécialise dans un marché en plein expansion : les cigares. Ainsi, en 1873 sur les 800 employés, 500 sont sur la confection de cigares (principalement des femmes).
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Le 21 septembre 1944, un bombardement détruit une bonne partie de la manufacture qui est reconstruite quasi à l’identique par la suite.
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En 1980, 480 millions de cigares et cigarillos sont produits dans l’année (la moitié de la production française).
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La manufacture de tabacs a fermé en 2010 à la suite de différents rachats. Il y avait alors 250 employés.
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En cet été 2019,
deux chantiers sont en cours :
le nouveau « pôle scientifique » de l’Université de Strasbourg et la future grande auberge de jeunesse
LE FUTUR
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Pour 2020 la réhabilitation des 15 000 m² comporte divers volets :
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Une auberge de jeunesse nouvelle génération (Hostel)
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Le Pôle Géosciences Eau Environnement et Ingénierie (G2EI) réunissant l’ENGESS et l’EOST
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L’installation d’une partie de la Haute École des Arts du Rhin (HEAR)
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Un pôle de restauration biologique et de promotion de l’agriculture biologique, avec notamment un magasin de producteurs bio, un bar à salades, un restaurant vegan ou encore une brasserie
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Un pôle entrepreneuriat innovant comprenant un incubateur de start-ups ou encore un centre de formation à l’entrepreneuriat et à la créativité
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Ce très beau projet de la ville aura pour ambition d’en faire
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un vrai lieu de vie,
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d’animation,
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d’enseignement,
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d’attractivité
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et de l’ouvrir sur la ville (le tabac étant une denrée rare à l’époque, le bâtiment fait un peu forteresse actuellement).
Un espace d’hébergement touristique
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La future auberge de jeunesse de la manufacture occupera 3000 m².
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Elle abritera en tout 264 lits pour des chambres de 2 à 8 personnes.
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La nuit coûtera entre 17 et 32 euros :
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un tarif abordable afin d’accueillir de jeunes voyageurs ou des familles.
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Au rez-de-chaussé ouvrira un espace de restauration.
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Le prix des plats tournera autour de 10 euros
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L’accès à l’auberge de jeunesse pourra se faire depuis le porche à l’angle de la rue de la Krutenau et de la rue Calvin.
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L’auberge de jeunesse devrait ouvrir ses portes mi-novembre 2020, juste à temps pour le Marché de Noël.
11 000 m² dédiés à la science
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Le pôle d’excellence géosciences, eau, environnement et ingénierie (G2EI) de l’Université de Strasbourg occupera la majeure partie des bâtiments de l’ancienne Manufacture.
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Il permettra l’accueil des formations de deux écoles d’ingénieurs :
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l’École nationale du génie de l’eau et de l’environnement de Strasbourg (Engees)
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l’École et observatoire des sciences de la terre (Eost).
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Des activités de recherches pourront également être menées grâce à la création de laboratoires et de salles de travaux pratiques.
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Des chantiers en préparation
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La cour intérieure de la nouvelle manufacture sera ouverte sur le quartier, de jour comme de nuit.
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Les riverains pourront y circuler au même titre que les usagers des lieux.
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Cela leur permettra notamment de rejoindre plus facilement d’autres espaces comme le quai des Bateliers ou le campus universitaire.
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La Haute Ecole des Arts du Rhin (HEAR) s’est elle aussi trouvé une place (4300 m²) au sein de l’ancienne usine.
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Située juste à côté, rue de l’Académie, l’école désire s’étendre un peu.
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Ce nouvel espace lui permettra de mieux répartir ses activités cours et de disposer de locaux plus adaptés.
L'école maternelle Solange Fernex
comprend 9 classes et se trouve dans la ZAC Danube, Rue de l'Elbe
Deux faces d’un même ensemble
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L’îlot G de la ZAC Danube forme un ensemble complexe donnant à la fois sur la route du Rhin et sur le jardin central.
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La façade sur la route participe à un front bâti continu quand l’intérieur d’îlot s’ouvre vers les espaces publics « protégés » du nouveau quartier.
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Sur l’avenue, deux volumétries simples, un signal haut (R+8) et un bâtiment longiligne en retrait. Cette aile plus basse (R+3 et R+4) permet de limiter les ombres sur la cour de l’école aux heures d’activités.
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Le traitement de façade sur les deux volumes est unitaire, marqué par de grands balcons loggias conçus en jardin d’hiver.
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En coeur de quartier, à l’inverse, l’école joue une partition en creux, dans une continuité d’espace public, de la place à l’aire de jeux du jardin fluviatile.
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Les différents corps de bâtiment, de l’école et des logements organisent plusieurs lignes de façades de différentes hauteur du R+1 au R+8.
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Les logements s’organisent autour de deux cages d’escalier. Depuis la rue, les habitants accèdent à des halls généreux intégrant l’espace vélo dans un espace vitré sur la ville et les jardins de la parcelle
Beaucoup d’étudiants à la Canopée
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L’édifice de 14 étages place de Haguenau sera conservé et réhabilité en une tour de logements.
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On y comptera
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75 logements sociaux pour étudiants,
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136 au sein d’une résidence étudiante
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40 et à 50 appartements privés dans les quatre étages supérieurs.
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Avec quelques balcons et loggia pour ces derniers.
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Au sommet, beaucoup de végétation de type tropical ce qui fera que le bâtiment prendra le doux nom de Canopée.
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Cette tour sera réalisée par Edifipierre. .
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L’architecte principal est Francis Parent (d’Archi-Cube), aidé par l’architecte designer Benoît Coquille et l’architecte paysagiste Serge Gross
Caractéristiques
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6 000 m² de surface de plancher
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Bâtiment rehaussé d’un niveau complémentaire en structure métallique
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Création d’un parking mitoyen à la tour
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Végétalisation importante au niveau de l’attique avec haubanage des arbres au niveau des bacs
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Façades en aluminium avec vitrophanie sur les allèges vitrées
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TNS, le 1er octobre à 12h15
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Centre funéraire Strasbourg Nord, le 2 octobre à 12 h 30
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Maison de la petite enfance Cronenbourg, le 4 octobre à 12 h 30
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Palais des Fêtes, le 5 octobre à 11 h
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Technoparc NextMed, le 8 octobre à 12 h 30
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Passer d’une rive à l’autre, le 12 octobre à 9 h 30
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Latitude 44, le 14 octobre à 12 h 30
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Bains municipaux, le 17 octobre à 12h
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Après-midi dans le quartier du Wacken, le 18 octobre à 14 h
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Les Ponts de la Petite France, le 20 octobre à 10 h
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Maternité de Hautepierre, le 22 octobre à 12 h 30
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Manufacture des tabacs, le 23 octobre à 12 h 30
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Ecole maternelle Solange FERNEX, le 26 octobre à 11 h 00
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Maison du Bâtiment, le 28 octobre à 12 h 30
