Le thème de cette année est : « Alternatives ? Architecture ! »
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Lors du choix du thème, la volonté d’interroger la notion de crise était présente sans vouloir pour autant choisir un thème qui se concentre sur ce mot.
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Il s’agit donc dans ce slogan de se concentrer sur les solutions, les issues, les alternatives que l’architecture peut apporter et apporte déjà dans notre Région transfrontalière et au-delà des multiples crises que nous sommes en train de vivre la crise
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écologique,
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sanitaire,
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économique,
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sociale,
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etc.
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Que peut amener l’architecture en matière de pensée alternative pour proposer solutions et projets ?
Réalisation B. QUIROT à Strasbourg,
45 Avenue du Rhin, sur l'ancien site de la SPA
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Son agence BQ+A installée dans le village de Pesmes (Haute-Saône) depuis 2008 œuvre en particulier en milieu rural.
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En 2015, l’agence a reçu l’Équerre d’argent pour le projet de la maison de santé de Vézelay dans le département de l’Yonne et elle a aussi été nominée au grand prix de l’architecture en 2018.
La Briqueterie Av. de la 2ème Division Blindée Schiltigheim
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À l’occasion de la soirée d’ouverture des Journées de l’architecture 2021, nous avons l’honneur d’accueillir l’architecte Bernard Quirot. Né dans le Jura, il fonde sa première agence à Paris en 1990.
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Pour Bernard Quirot, l’architecture est avant tout l’art de la construction, de la tectonique et de la proportion qui concrétise un site. Chaque projet architectural est l’expression d’un système de construction sélectionné et du matériau choisi pour sa réalisation.
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L’architecte est convaincu que les effets néfastes de la logique néolibérale mondialisée et la crise environnementale nous poussent à réfléchir à des alternatives, à un changement de paradigme plus centré sur l’action locale.
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Dans son dernier ouvrage Simplifions (éditions Cosa Mentale, 2019), Bernard Quirot exprime sa vision critique de la complexification du monde et s’interroge sur le rôle de l’architecte dans la société et sur ses conditions d’exercice et invite les architectes à revenir à l’essentiel, à simplifier.
« Pour nous permettre d’habiter quelque part, pour que la qualité de nos espaces
soit à nouveau l’objet d’une exigence, il faut que l’architecture
redevienne simplement l’art de la construction. »
Bernard Quirot (2019)
L'architecture existe lorsqu'un milieu en son entier se rend visible ...
Le sens de la concrétisation architecturale est donc celui de mettre en oeuvre un lieu, dans le sens concret de la construction.
Le caractère d'une oeuvre est donc déterminé avant tout par le type de construction adopté.
Génius Loci, C.Norberg Schulz.
J'ai trouvé dans la pierre la possibilité de maîtriser entièrement le processus du projet. L'extrême simplicité de la pierre m'a rendu ma liberté de création.
Aujourd'hui, les publicités pour les produits industriels et les systèmes constructifs élaborés nous disent :
"Architectes, imaginez la forme, nous sommes là pour la construire. Faîtes n'importe quoi, nous maîtrisons le processus de construction".
En fait, il ne s'agit que d'aliénation des architectes à la production industrielle, de perte de contrôle du processus du projet.
Gilles PARAUDIN
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L'architecture, c'est l'art de la construction
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Les outils de l'architecte
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Le contexte : concrétiser un site par la matière
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S'inscrire dans l'histoire des formes et des théories
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L'architecture au service de la ville
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Un bon exemple pour les maîtres d'ouvrages
L'essence de l'art et de l'architecture est le nombre, la mesure, la proportion. C'est seulement à travers eux que le sublime trouve à s'exprimer
Oswald Mathias UNGERS
L'unique action transgressive qu'aujourdhui je retiens comme possible est le retour intelligent à la tradition.
C'est la seule action vraiment efficace. Je pense que le seul moyen d'attribuer à l'architecture une signification politique tient dans son approfondissement spécifique.
C'est le seul moyen avec lequel l'architecture peut avoir une influence sur les faits de la société.
Luigi SNOZZI - 1932 / 2020
"Simplifions"
un livre salvateur pour repenser l'architecture en France
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Architecte passé par Paris, puis Besançon, Bernard Quirot installe son agence en 2008 à Pesmes dans son village natal. Ce choix : « réaction face à la dégradation des conditions d’exercice du métiers ».
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Ce livre : écrit pour la même raison. Face à la complexité d’un métier mutilé, face au constat d’un paysage architectural dégradé, l’architecte propose de retourner aux fondamentaux et ainsi déterminer des pistes pour refonder le savoir et la légitimité des architectes.
« Cessons de nous considérer artistes et soyons d’abord des maîtres d’œuvre avec nos outils
que sont la géométrie et la proportion ».
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Son texte limpide, aux références bibliographiques fondamentales, définit simplement les principes de l’art de construire. Suite à cette clarification, Bernard Quirot passe à la critique de sa profession. Sa description de l’enseignement, de la commande, de la pratique du métier en France, si elle est rude n’en est pas moins lucide et le fruit d’une longue expérience. Une critique constructive car Bernard Quirot propose des pistes de refondation.
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Simplifions, est l’appel d’un architecte inquiet mais pas désespéré, conscient de l’urgence d’une réaction individuelle et collective pour ne par voir son métier mutilé au point d’une certaine façon de disparaître. Bernard Quirot livre un texte salvateur et stimulant pour les étudiants et les architectes désorientés.
Rendez-vous : Arrêt de Tramway Winston Churchill
Le nouveau quartier comprendra
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650 logements
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40% de logements aidés
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10% d'accession sociale
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10% en auto-promotion
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18 000 m2 de bureaux et commerce
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83 lits en EHPAD
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150 logements étudiants
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une école maternelle pour une surface totale d'environ 6 hectares.
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Le projet Danube mise sur la mixité avec une ouverture sur les générations, sur les origines, les idées et les activités économiques et de créer une cohabitation au sens large du terme dans le but d’un enrichissement mutuel grâce au partage d’expériences.
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De l’école maternelle à l’établissement pour personnes âgées, en passant par des résidences étudiantes, c’est un panel générationnel qui est représenté.
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L’écoquartier Danube a aussi prévu d’accueillir des locaux pour diverses associations afin de mettre en avant la culture et la partagée avec l’ensemble des habitants.
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Pour réussir le pari du « vivre ensemble » au sein du quartier, la question des espaces publics et des espaces partagés est déterminante.
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Le quartier devrait comporter un jardin intergénérationnel et une grande place publique, les berges seront aménagées de telle manière à ce que cela crée un espace public propice à la détente et la place habituellement dédiée à la voiture sera rendue aux habitants, avec un environnement plus sûr.
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Les relations de voisinage seront favorisées grâce à des toitures terrasses prévues sur certains immeubles, le but est de rendre le quartier convivial avec ce nouveau type d’espace à partager.
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Au sein de l’écoquartier, chaque bâtiment est accessible en voiture mais les voiries sont pensées pour le vivre ensemble et les déplacements propres avec beaucoup d’aménagement pour les piétons et les pistes cyclables, privilégient la sécurité, le calme et le partage de l’espace et limitant l’accès aux véhicules, en imposant également une vitesse limitée.
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400 places de stationnement pour vélo sera crée sur l’ensemble de l’écoquartier et une station Vél’hop est située à chacune des deux entrées du quartier. Le stationnement voiture est exclusivement en parking souterrain et prévoit 520 places. Ces parkings sont présents aux deux entrées du quartier et sont à la disposition des habitants, professionnels, commerces et visiteurs.
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Seules les places de parking dédiées à l’auto-partage occuperont l’espace public.
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Des aires de livraisons sont toutefois aménagées à certains endroits et permettront les arrêts exceptionnels comme pour les secours, les déménagements, et les collectes de déchets.
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Les trams et les bus sont à moins de 400 mètres et la gare est accessible sans changement, le centre historique est à 15 minutes de marche si bien que l’usage de la voiture est totalement remis en question. La voiture est donc autorisée mais doit laisser la priorité aux piétons, cyclistes et transports en commun.
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La qualité d’air va donc s’améliorer grâce à la quasi absence de circulation des véhicules et également grâce au chauffage urbain qui permettra de contenir l’émission de rejets polluants.
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A terme, une station de mesure de l’ASPA sera implantée dans le quartier qui permettra de produire des données (mesures, données d'émissions et de modélisation) de la qualité de l'air de la zone.
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Café Deux-Rives 18, rue du Port du Rhin
Les orientations paysagères et architecturales du futur quartier Coop ont été tracées dans le plan-guide dessiné par l’architecte-urbaniste-paysagiste Alexandre Chemetoff pour la SPL Deux-Rives.
La ligne directrice ?
Une réhabilitation tissant un lien avec l’histoire des lieux, un projet économe en ressources naturelles et financières et une appropriation par les usagers de ces nouveaux espaces pour raviver l’esprit coopératif de la Coop Alsace.
L'ancien entrepôt d'emballage, de mercerie et d'électroménager abrite les collections d'oeuvre d'art. Le public sera acceuilli dans le container rouge pour découvrir des expositions temporaires.
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L’Union Sociale, l’un des bâtiments emblématiques de la Coop, accueille depuis fin 2020, le Pôle d’études et de conservation des Musées de la Ville de Strasbourg.
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Il abritera une grande partie des collections des 10 musées, les services photo et documentation, mais aussi les services techniques qui œuvrent à la préparation des expositions.
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L’an passé, on s’en souvient, le clou du chantier était le remplacement des vitres abîmées de la grande façade plissée.
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L’an dernier, on avait surtout été impressionné par les ouvertures découpées dans les façades est et ouest.
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Elles laisseront passer les deux grands escaliers d'accès à la salle d’embouteillage convertie en espace de restauration. Derrière ces grandes ouvertures, une nouvelle façade vitrée délimite désormais l’espace des loggias, ces grandes terrasses couvertes (2x140m2) dont le plancher a été posé. Dans le restaurant de 500m2, se dessinent les emplacements des cuisines et des vestiaires. De manière générale, les espaces sont devenus plus lisibles.
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Le bâtiment est découpé en sept parties :
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trois ateliers-bureaux,
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la salle de restauration
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la petite et la grande Salle Hypostyle pour des événements culturels et commerciaux
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la salle patrimoniale des cuves du chai.
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Entre ces espaces, des rues intérieures accessibles à toute heure.
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Charge aux plantes grimpantes de s’élancer.
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UN1ON est un bureau d’architecture et d’urbanisme fondé en 2013 et basé à Strasbourg. Il est dirigé par Jean-Nicolas Ertzscheid et Benoît Streicher qui partagent une approche enthousiaste de la discipline.
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UN1ON s’intéresse à des projets privés et publics, à différentes échelles et différents degrés de complexités.
Plus qu’une affaire de style ou d’écriture, l’architecture est conçue comme support d’interaction ayant pour objectif de permettre la vie.
Plutôt que de conditionner les usages et les flux,
il s’agit d’ouvrir les possibles.
Adresse : 22 rue Jean-Jacques Rousseau 67000 Strasbourg
Téléphone : 09.72.49.40.00
La Visite du chantier de KaléidosCOOP avec :
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Alexandre Chemetoff, concepteur du projet de réhabilitation de la COOP
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Benoit Streicher et Jean-Nicolas Ertzscheid du cabinet Strasbourgeois UN1ON qui ont été choisi pour la maitrise d’oeuvre de ce projet.
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Merci aussi à nos guides Agathe BINNERT et Manon MARQUIS de l'association KaléidosCOOP
KaléidosCOOP le tiers-lieu transfrontalier dédié à l’Économie Sociale et Solidaire (ESS) ouvrira au courant de l’année 2022. Installé sur deux niveaux dans le bâtiment de l’Ancienne Administration, il comprendra :
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au rez-de-chaussée :
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une Vitrine de 465 m2, où 12 entreprises proposeront produits et services socialement et écologiquement responsables.
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un espace événementiel pouvant accueillir plus de 300 personnes. Il sera modulable en 3 salles distinctes. Les événements pourront se prolonger sous la verrière attenante et bénéficier de deux espaces traiteurs et d'une cabine de traduction pour des rencontres internationales.
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le Kafé et le patio : le Kafé proposera une petite restauration simple et saine conçue avec des produits locaux. Il est attenant à un patio installé autour de la cheminée en briques datant de 1911.
- Jardins de la Montagne Verte Paniers de légumes bio et locaux, conserves, tisanes, plants potagers…
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Relais Est Vêtements, chaussures, linge de maison et accessoires d’occasion
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Terra Alter Est Légumes bio et locaux
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Envie Petits produits informatiques et téléphonie
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Emmaüs Tout ce qu’on trouve chez Emmaüs !
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Artenréel Œuvres d’art et d’artisanat d’art
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Coopénates Conciergerie solidaire
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Drugstore Customisation de t-shirts, casquettes, sacs, vaisselle
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Vélostation Vélos d’occasion et atelier d’auto-réparation
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Neue Arbeit Lahr Jus et vinaigres
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Jardins de Gaïa Thés, tisanes, épices, accessoires
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Vet Ethic Vêtements écolog
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le 1er étage : sera un lieu pour travailler
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des espaces de travail partagés avec plusieurs salles et des espaces cosys
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le co-working : pour y travailler à la carte (1/2 journée jusqu'à une période de 6 mois.
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le patio : attenant au Kafé, propice à la créativité.
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les espaces dédiés : un lieu ressource pour la coopération transfrontalière et un programme d'animations (Rhein - Kafé, cours d'allemand débutant, ...)
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la cuisine commune : un grand îlot autour duquel se retrouver et cuisiner.
Café des Deux Rives 18 Rue du Port du Rhin Strasbourg
La visite de la Virgule est remplacée par une TABLE RONDE
La Virgule de la Coop, l’art de s’installer : quand patrimoine immatériel, appropriation et libre usage dialoguent dans une approche programmatique singulière
Une programmation alternative des lieux qui, par une réhabilitation frugale de la Virgule, laisse les collectifs d’artistes et artisans s’installer librement pour occuper… d’anciens ateliers de la Coop.
En coopération avec :
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Le CRIC, collectif d’artistes et d’artisans.
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Fort de l’expérience des ateliers de La Semencerie, du Bastion 14 et du collectif d’architecture Gris Bois, le CRIC permet à ses membres de développer leurs activités en mutualisant leurs énergies.
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Dans la dynamique des tiers lieux, le CRIC souhaite proposer une ouverture aux artistes, par la mise en place de résidences, mais aussi la possibilité pour le public d’accéder et de s’initier à de multiples pratiques artistiques.
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Membres du CRIC : Eric Androa Mindre Kolo, Vincent Chevillon, Gwendoline Dulat, Camille Fischer, Emmanuelle Giora, Caroline Klein, Thomas Lasbouygues, Olivier Laurent, Guillaume Marx, Arthur Poutignat, Letizia Romanini, Annie Sibert, Marie Storup, Florent Vicente, Geoffrey Weibel, Skander Zouaoui, Albane Aubin, Sherley Freudenreich, Christine Kolmer, Guillaume Colinmaire.
Dans le cadre des Journées de l’Architecture, nous visitons le nouveau restaurant scolaire et accueil périscolaire du Schluthfeld : un projet généreux, qui s’inscrit parfaitement dans l’esprit jardin du coeur d’îlot malgré les contraintes fortes d’une parcelle atypique de forme complexe.
Une attention particulère a été apporté au confort visuel et sonore des employés qui travaillent dans ce restaurant (par exemple : pas de pièce aveugle) . BRAVO !!!
La pièce d'excercice qui se trouve à l'étage, est aussi accessible par une entrée séparée - ce qui permet une utilisation par des associations du quartier.
A l'étage nous trouvons aussi une serre qui permet aux enfants d'avoir un jardin pédagogique.
Le groupe scolaire Schluthfeld fait l'objet d'un programme de travaux visant à permettre la mise aux normes, la rénovation et l'accueil de classes supplémentaires dans l'établissement qui s'accompagne de la libération des locaux actuellement occupés par la restauration scolaire et la salle d'évolution de l'école élémentaire.
Le restaurant scolaire et ses locaux annexes permettant d'acceuillir 98 places de repas mayernelle et 112 places de repas élémentaires et à l'étage la salle d'évolution de 180 mètres carrés et de ses locaux annexes.
Le bâtiment joue avec "l'esprit de jardin" en proposant un jardin suspendu et des patios plantés, afin d'offrir une continuité avec l'environnement proche du projet et recréer un nouveau coeur d'ilôt végétalisé perceptible depuis la rue au moyen de failles mitoyennes.
Les salles à manger sont dans les rapports plus "zen" au jardin, par le biais de jardins patios, de vues en profondeur, de vues traversantes alors que la salle d'activités est en rapport visuel direct avec la cour de l'école, par dessus le mur d'enceinte du groupe scolaire.
Structure béton et ossature bois, RT 2012 moins 20% (équivalent EFFINERGIE +)
Coût global de l'opération : 4,6 M€ TTC
Année de démarrage des études : 2017
Date de mise en service : rentrée 2021
45 Rue de Saint Dié Strasbourg
L’agence de Soprema Entreprises Strasbourg est intervenue dans le cadre de la construction du nouveau restaurant scolaire Schluthfeld.
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360 m² d’étanchéité sur support béton
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360 m² d’étanchéité sur support bois
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345 m² de végétalisation Sopranature type Pampa par rouleaux pré-cultivés
1 Rue de la Question Strasbourg
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Surface : 1 200 m²
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Partenaires : OTE ingénierie - OTELIO - ESP
Depuis juin 2020 jusqu'à fin 2022, l'école est en chantier sous maîtrise d'oeuvre du cabinet RHB Architectes.
Le préau et le cabinet médical de l'école ont été démolis dans le cadre de cette opération.
Le groupe scolaire du Finkwiller est situé Place Henri Dunant. Il est composé d'une Ecole Maternelle de 3 classes et d'une Ecole Elémentaire de 11 classes.
L'établissement ne dispose actuellement pas de lieu de restauration et les élèves sont amenés à se déplacer quotidiennement sur d'autres sites pour prendre leur repas.
Le projet prévoit la création d'une extension d'environ 1.000 mètres carrés sur 2 niveaux qui permettra la réalisation du programme suivant :
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Création d'un restaurant scolaire et de ses locaux annexes permettant d'acueillir 95% des effectifs de l'école
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Améliorations fonctionnelles par la création de :
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2 salles de classe supplémentaires
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1 salle d'évolution
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la réimplantation du cabinet médical
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Restructuration complète des sanitaires
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Mise en accessibilité de l'établissement
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Création d'un préau et réfection de la cour de l'école élémentaire
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Amélioration thermique de l'école élémentaire par le remplacement des 150 chassis vitrés (qui étaient tous amiantés) et la mise en oeuvre d'une isolation par l'extérieur de la façade
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A noter que de la grande baie vitrée de la salle de lecture on pourra voir une partie des Ponts Couverts.
Coût global d'opération : 6,5 M€ TTC
Année de démarrage des études : 2018
Date prévisionnelle de mise en service : Mars 2023
6 Place de la République Strasbourg,
PROJECTION - DÉBAT
HENRI LEFEBVRE OU LE FIL DU SIÈCLE
(Raoul Sangla, 1988, 56’ – co-auteur : Jacques de Bonis - CDN production et La Sept-ARTE)
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Le sociologue et historien Henri Lefebvre, interrogé par Jacques de Bonis, chez lui : un téléviseur diffuse des images du monde, comme un contrepoint à ses propos. Henri Lefebvre aborde les principales étapes de sa vie et de son évolution théorique.
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Depuis 1945, de livre en livre, il développe une "critique de la vie quotidienne", mise à jour et adaptation du marxisme aux tendances du XXe siècle. Cette approche critique prend ses racines aussi dans le surréalisme, s'épanouit plus tard au contact des situationnistes de Strasbourg et des "enragés" de Nanterre. Il s'attache en outre à l'étude de la ville (Le Droit à la ville, La Production de l'espace), ouvrant ainsi le champ de la sociologie urbaine en France. L'entretien retrace enfin les relations sinueuses de Lefebvre et du PCF : adhérent en 1928, dans le sillage de ses amis surréalistes, exclu en 1958 pour avoir cru à la déstalinisation, compagnon de route turbulent à partir de 1978, défenseur d'un marxisme vivant contre la sclérose des appareils
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À l’issue de la projection, débat avec Mickaël Labbé, spécialiste d'architecture, maître de conférences en esthétique et philosophie de l'art à l’Université de Strasbourg.
Dans le cadre des Journées de l’architecture,
organisées par la Maison européenne de l’architecture,
en partenariat avec Vidéo Les Beaux Jours / Le Lieu documentaire.
Un peu d'histoire :
Mulhouse, ville singulère, République indépendante, cité Etat, calviniste alliée au 13 cantons suisses depuis 1515 jusqu'en 1798
* vue en 1634, prospère malgré la guerre de 30 ans (comme Strasbourg)
* en 1648 au traité de Westphalie, l'Alsace est à genou ayant perdu les 2/3 de sa population - Mulhouse s'est enrichie et sa population a cru d'un tiers.
Dès 1820, des infrastructures prêtes pour le développement industriel :
* des canaux unsiniers
* le canal du Rhône au Rhin en lien avec le charbon du massif central et de Ronchamp
Et en 1838, le chemin de fer.
Domaine Métropolitain de la Coopération et de la Création
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En bleu, les aires des sites de la SACM et de DMC les deux plus grands sites industriels du 19ème siècle à Mulhouse.
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L'aire de la ville "DMC" comparée à l'aire du centre historique (en orange).
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Des morceaux de la ville du 19ème et du 20ème siècles constituent des friches urbaines stratégiques, mais également des morceaux de culture et d'histoire.
Quelles alternatives?
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Une organisation urbaine réglée sur la production des manufactures, ici DMC et son quartier, ville dans la ville.
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Production d'une part et reproduction de la force de travail d'autre partles 2 organisées par l'entreprise (cité ouvrière 1853 - 1895)
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DMC en 1960 (après fusion avec Thiriez Cartier - Bresson de Lille) est le leader européen du textile.
5ème LIEU - Place du Château
16 Pl. de la Cathédrale Strasbourg
Le 5ème LIEU
est le nouveau lieu de la vie culturelle strasbourgeoise.
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1000 m2 dédiés à la culture, l’architecture et au patrimoine
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Le nom « 5e Lieu » fait référence à la fois à l’adresse de l’immeuble, 5 place du Château, et au 5e bâtiment de la place, aux côtés de la Cathédrale, du lycée Fustel de Coulanges, du Palais Rohan et du musée de l’Œuvre Notre-Dame.
39 rue de Victor Schoelcher
68200 Mulhouse
Téléphone : +33 (0)3 89 33 27 90
Horaires d'ouverture :
Du lundi au vendredi,
De 08h à 12h et de 14h00 à 18h30
La salle d'escalade la plus haute de France
à DMC Mulhouse
Architecte : Pierre LYNDE - Formats urbains
Un des défis récurrents en architecture est de permettre à d’anciens bâtiments et constructions inutilisées de retrouver une seconde vie. Rénover et transformer des espaces tout en conservant un lien avec l’essence historique d’un lieu patrimonial, tout en effectuant des rénovations économes en ressources naturelles, sont des défis que se donnent de nombreux projets architecturaux en Alsace.
L'aventure humaine ...
Une route de 4 ans semée d'obstacles.
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2 ans de projet et montage d'opération pour convaincre élus, administration, recherche de financements, de montage juridique,
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9 mois pour le permis de construire, dont révision de PLU, sur un site en devenir,
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Un bâtiment de plein pied avec imposition par le SDIS de détection incendie, désenfumage et de 2 RIA (inédit en France) du fait de la hauteur, mesure de vitesse de descente des voies hautes pour temps d'évacuation,
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Une pandémie mondiale en dernier tiers de chantier, puis un confinement en démarrage d'exploitatation !
Le succès sportif et public est au rendez-vous malgré tout !
35.000 personnes sont attendues par an.
L'équipe de Pologne d'escalade a déjà fait un stage sur ce lieu exceptionnel. L'équipe de France viendra aussi.
L'escalade est sport olympique aux JO 2024 à Paris
Avec ses murs allant jusqu’à 25 mètres de haut, le Climbing Mulhouse Center est la salle la plus haute de France mais ne se contente pas de ça !
CMC, c’est plus de 2000m² de surface de grimpe dont près de 400m² de blocs, adaptée à tous les niveaux de grimpe et à tous les âges dès 3 ans.